Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé, ce mercredi au Caire, que le gouvernement algérien est soucieux d’utiliser la numérisation et les médias électroniques de manière efficace et à plus grande échelle, et qu’il attache une importance particulière au rôle des médias dans la prise en charge de affaires intérieures et faire avancer les questions arabes à travers une politique de communication moderne qui s’appuie sur la numérisation et les médias électroniques à grande échelle.
A l’occasion de sa participation aux travaux de la 51ème session du Conseil des ministres arabes au Caire, Belhimer a indiqué que l’Algérie cherche, à travers cette approche, à « tirer parti des médias et de la communication pour participer positivement à l’activation des opportunités de coordination et d’intégration, et former un front uni pour faire face aux tentatives de détourner l’attention et d’affaiblir le rôle des médias arabes dans l’interaction avec nos problèmes fatidiques. » Au premier plan se trouve la mère des problèmes, la cause palestinienne.
Le ministre de la Communication a déclaré que la stratégie médiatique arabe qui a été adoptée, à l’occasion de la présidence algérienne de la 49e session du Conseil des ministres arabes de l’information, constitue « le cadre optimal pour le processus, en mettant l’accent sur la prise en compte de trois contextes de réussite de la stratégie : le contexte national, puis le contexte arabe, suivi du contexte international.
Concernant le contexte arabe, le ministre a souligné qu’investir dans les institutions de coopération et l’action arabe commune « concrétiserait les efforts visant à assurer un soutien médiatique efficace aux questions arabes, en particulier la cause palestinienne, que le secrétaire général de la Ligue a récemment décrite comme la première et la le plus grand. »
L’intervenant a ajouté à cet égard que « la défense des droits de l’homme et l’engagement à les protéger et à les promouvoir en tant qu’indicateur de développement durable, est l’une des tâches primordiales des médias et de la communication, notamment dans le cadre du suivi de la carte arabe pour le développement durable à l’horizon 2030 », soulignant « la nécessité d’intensifier les cours de formation des journalistes arabes dans le domaine des droits de l’homme et des médias.
Au niveau international, Belhimer a déclaré que « la scène médiatique arabe est étroitement liée à la performance des médias mondiaux, et à ce qu’elle gagne de l’expérience et de la domination sur les technologies modernes qui sont utilisées dans un certain nombre de cas d’une manière négative ciblant la conscience et la cohésion arabe . »
« le monde virtuel est devenu un terrain fertile et permis pour promouvoir divers crimes, et pour encourager le discours de violence, de terrorisme et de haine qui visait spécifiquement la région arabe, perturbant ainsi ses progrès espérés vers le développement malgré ses capacités et compétences dans divers domaines », a ajouté Belhimer.
A cet égard, le ministre a souligné que « les guerres de quatrième génération, ou ce qu’on appelle les cyberguerres, sont la chose la plus dangereuse à laquelle nous sommes actuellement confrontés, car des partis connus pour leur hostilité traditionnelle envers les Arabes allouent leurs élites électroniques et allouent des milliards de dollars pour semer la zizanie et influencer les astronautes bleus, dont le nombre a dépassé quatre milliards de personnes à travers le monde l’an dernier.
« cette réalité complexe et ses implications négatives pour la sécurité, la stabilité et le développement de nos pays nous imposent la nécessité d’adopter un plan d’action, de coordination et de coopération avec les entreprises médiatiques internationales qui contrôlent l’internet dans le but d’améliorer la dimension morale et solidaire dans ce domaine », a expliqué Belhimer .
Le ministre a également souligné que « les défis majeurs auxquels la nation arabe est confrontée dans divers domaines nécessitent une adaptation à tous les développements et défis, notamment en assurant des médias arabes professionnels capables de plaider pour nos enjeux communs et cruciaux ».
Ahmed Achour