السبت 03 ماي 2025

Bouzid Lazhari à Dzair Tube : « des parties internes sont derrière la résolution d’urgence adoptée par le Parlement européen »

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Le président du Conseil national des droits de l’homme, Bouzid Lazahri, a accusé « des parties internes d’être derrière » la résolution adoptée par le Parlement européen, jeudi dernier, traitant « la détérioration des libertés et des droits de l’homme en Algérie » sans toutefois les citer. Pour lui, ces personnes « profitent de l’état de santé du président de la République pour pêcher en eaux troubles ».

«La maladie du président est une chose naturelle et nous lui souhaitons un prompt rétablissement, mais cela ne veut pas dire que l’Etat est oisif. l’Algérie est un Etat. Et ses institutions et ne disparaîtront pas avec la disparition des hommes », a dit M.Lazhari dans une déclaration à Dzair Tube.

Le président du CNDH, s’est interrogé, toutefois, dans cet entretien accordé à Dzair Tube sur le contexte politique et temporel dans lequel s’inscrit cette résolution d’urgence votée à l’unanimité par les membres du PE qui critique la situation des droits de l’homme en Algérie. Notre interlocuteur a rappelé dance ce sens, que les eurodéputés avaient déjà adopté une résolution portant « la détérioration des droits de l’homme en Algérie ».

M.Bouzid Lazhari, a ajouté, dans ce volet : « les députés du Parlement européen auraient dû se pencher sur les dépassements qui se produisent au Sahara occidental contre des civils sans défense, plutôt que de s’attaquer à l’Algérie  en mettant en avant l’emprisonnement du journaliste Khaled Drareni ».

Le président du Conseil national des droits de l’homme, a considéré, entre autre, que les « les eurodéputés servent certains agendas politiques ». Donc, a-t-il ajouté, « leur but est clair, ces derniers veulent porter atteinte à l’institution militaire après avoir réalisé que le peuple algérien s’est rallié autour de son armée et que c’est elle qui avait garanti la sécurité du Hirak ».

M.Bouzid Lazhari a estimé que les « dispositions édictées par le PE sont « illogiques ». « Comment ce dernier se met à réclamer la lutte anticorruption, alors qu’il sait que notre pays le fait déjà depuis un certains temps ?», s’est interrogé M.Lazhari.

  • Rédaction

 

 

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