Après le coronavirus, la sécheresse, nouveau coup dur pour la vie du citoyen

Ahmed achour

La crise de l’eau qui frappe le pays n’est pas le fruit du hasard, elle est plutôt le résultat de la négligence des responsables du secteur des ressources en eau, pendant un certain temps, jusqu’à ce que nous parvenions à cette conclusion. Le pire est peut-être encore à venir, si l’autorité, c’est-à-dire l’État au sens le plus large, ne s’empresse pas de prendre des mesures immédiates et d’entrer en hâte dans un plan d’urgence à grande échelle pour répondre à « la moitié » des besoins de la population en eau, au plus fort de cet été chaud.

Ce qui inquiète les citoyens, c’est le bruit qui court parmi eux, que les mois de juillet et août seront secs, et que les robinets, une fois ouverts, n’y entendent même pas le bruit habituel de l’eau. Cela explique la peur qui règne parmi les familles algériennes, d’autant plus qu’elles entreront l’été avec une crise d’eau étouffante.

Le dernier rapport des Nations Unies, dans lequel il a averti que la crise qui suit Corona sera plus dangereuse que le Covid, représenté par la sécheresse. Pour que le tableau soit clair, la sécheresse entraîne avec elle des prix élevés, la propagation de maladies infectieuses et l’émergence d’autres épidémies rares et incurables du Moyen Âge.

L’affaire est sérieuse, et la sagesse actuelle dit : L’eau c’est la vie, et la responsabilité incombe maintenant à l’État, avant que la situation ne s’échappe et que le pays tout entier ne devienne un cri de sécheresse, et la leçon que nous tirons de ce qui se passe maintenant entre l’Égypte et l’Éthiopie, à propos du barrage de la Renaissance, et comment Addis-Abeba intimide le Caire et le menace en fermant le barrage ou en le remplissant afin de noyer l’Égypte et le Soudan. Il est à noter que l’Éthiopie est le seul pays africain qui ne souffrent pas d’une crise d’eau tout au long de l’année.

Ahmed Achour

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