Le FLN demande d’accorder le siège de député de la communauté nationale à l’étranger (la zone 2) à son candidat, Bengalla Mammar

Les cadres du parti du Front de Libération Nationale (FLN) de la zone 2 en France ont appelé la Cour Constitutionnelle à appliquer la loi et à annuler intégralement la liste du parti Front National Algérien (FNA) après la déchéance de M. Mohamed BEKHDRA de son siège de député. Ils demandent à ce que le siège vacant soit attribué à leur candidat, M. Mammar BENGALLA, qui dispose désormais du plus grand nombre de voix.

Avant la tenue de la session parlementaire qui a ôté le statut de député à M. Mohamed BEKHDRA, les cadres du parti du FLN, avaient appelé les juges constitutionnels à annuler la liste du parti Front National Algérien (FNA) dans son intégralité. Ils ont en effet souligné qu’à partir du moment où celui qui a fait gagner la liste FNA, à savoir M. Mohamed BEKHDRA, a été déchu de son statut de parlementaire, l’intégralité de la liste du FNA est à remettre en cause.

Les militants du FLN de la zone 2 ont affirmé qu’ils n’ont rien contre les personnes qui constituent la liste du FNA. Ces derniers ont également exprimé leur entière confiance dans les institutions de l’État, notamment l’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE), pour l’étude des dossiers. Enfin, ils ont souligné leur respect envers toutes les décisions prises par la justice et les institutions algériennes.

Pour rappel, le parti du Front de Libération Nationale dans la zone 2, était arrivé en troisième position après le Front national Algérien et le Mouvement de la Société pour la Paix (HMS) ; avec le candidat du FLN, M. Mammar BENGALLA qui a obtenu 682 voix.

Mammar BENGALLA est fils de Moudjahid. Son père était cheikh de Zaouia et enseignant de Coran. Son père a lutté contre la colonisation française et a enseigné le Saint Coran aux habitants de la région de Thalassa (wilaya de Chlef) pendant la période coloniale jusqu’à la décennie noire.

En 1977, Mammar BENGALLA, a rejoint le FLN local, de son lieu de résidence, situé dans la commune d’Abou El Hassan (wilaya de Chlef). L’année suivante il a commencé des études en droit et sciences politiques à l’Université d’Alger et les a poursuivi à l’université de Grenoble en 1980.

Parallèlement à ses études et ce dès 1980, M. BENGALLA a milité au sein des amicales algériennes en France. De 1984 à 1986, Mammar BENGALLA, revient en Algérie pour accomplir le service militaire en tant qu’officier de réserve.

Il a enseigné en 1987 au lycée annexe de Ténès. Puis en 1989, il a choisi de revenir en France pour continuer ses études, puis au bout d’un an il décide de créer son entreprise. Il a également enseigné l’arabe dans les écoles, collèges et lycées en France, de 1994 à 2004, (ELCO).

Mammar BENGALLA a une longue expérience dans le travail associatif. En 1982, il a fondé et a été le Président d’une association culturelle pour l’enseignement de l’arabe et de la culture maghrébine : l’UMBC dans la commune de Grenoble. Grâce à cette association il a contribué à la construction d’un lieu de culte et d’une école arabe.

Ses nombreux engagements associatifs ont également pu aider les étudiants algériens en France dans leur démarche administrative et recherche de logement et d’emplois. Il a également parrainé des projets de construction de mosquées, de centres d’enseignement de la langue arabe, préparation de séminaires et du Ramadan.

C’est surtout un militant de terrain puisqu’il est très proche de la communauté et à la disposition de son pays quand c’est nécessaire.

En 1999, M. BENGALLA a fondé la Confédération Amitié France Algérie (CAFAL), et a occupé le poste de secrétaire général. Il a également été candidat aux législatives de 1997, 2012 et 2017.