Le Makhzen tombe dans le mal de ses actes et dans le trou qu’il a creusé avec les sionistes pour l’Algérie

Ahmed achour

Le Maroc a toujours approché l’Algérie avec des machinations et des complots successifs, dont le dernier en date a été son acceptation d’accorder à l’entité sioniste le statut d’observateur au sein de l’Union africaine, où il a soutenu cet acte face aux pays arabes de l’Afrique du Nord, qui ont catégoriquement rejeté la décision unilatérale prise par Moussa Fakih, président de la Commission de l’Union africaine, que l’Algérie a réussi à annuler après de vigoureuses démarches diplomatiques afin d’examiner les réserves émises par un groupe d’États membres qui ont refusé de joindre l’entité occupante à l’organisation continentale.

Une fois de plus, les efforts du Makhzen pour répandre la trahison et l’humiliation, et ses tentatives méprisables d’autonomiser l’entité sioniste qui occupe la Palestine au sein des institutions africaines, échouent, et peut-être le fera-t-il plus tard avec la Ligue arabe et tentera la même tentative, ou il ose faire d’Israël un membre à part entière, qui sait.

La décision souveraine prise par l’Algérie est ferme et nécessaire pour que le Makhzen n’aille pas trop loin. Il pense que la patience de l’Algérie avec lui alors qu’il complote contre les ennemis et allume les feux de la discorde, en est une faiblesse, surtout après avoir publiquement et au sein d’un organisme international, il a fait des allégations confuses et des appels à la division de l’Algérie, qui inclut l’État marocain aux côtés du gang des séparatistes qui, après ces déclarations provocatrices, ont continué à mettre en œuvre leurs plans pour brûler l’Algérie et répandre la Fitna parmi les fils du peuple Algérien. Qui d’autre se tient derrière eux et les soutient autre que ceux qui ont fait ces déclarations qui ont été acceptées par les autorités officielles marocaines, notamment le Roi, qui les a acceptées avec son silence absolu.

Le Maroc, comme l’a déclaré le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, ne s’est pas reposé un instant jusqu’à ce qu’il fasse tout ce qui est méprisable envers l’Algérie et depuis son indépendance, à commencer par la guerre des sables, qui a été à l’origine de son déclenchement en 1963, et depuis 2004 lorsque il a annoncé son adhésion à l’Union Africaine, en quittant l’Organisation de l’Unité Africaine En 1982, il tente sans relâche d’isoler l’Algérie de son environnement régional et de rompre son rôle diplomatique, aidé en cela par le défunt régime de la « Issaba ».

Le Maroc s’est affronté avec une diplomatie solide et cohérente depuis que le Hirak populaire a évincé la « Issaba » et remis les choses en ordre à la lumière d’une nouvelle Algérie qui n’accepte pas de bafouer sa dignité, et ne rate pas les erreurs sans responsabiliser les auteurs. C’est une diplomatie fondée sur la préservation des intérêts stratégiques de l’Algérie et la protection de son territoire national, sans préjudice des principes du droit international, au premier rang desquels figure la non-ingérence dans les affaires des autres pays.

Ahmed Achour

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