Aujourd’hui, mardi, le Syndicat des éditeurs de l’information a organisé un symposium sur les médias au siège du Journal Ech Chaâb, qui a abordé le thème de « l’économie des médias ».
Riad Houili a déclaré que le colloque porte sur les moyens pour que les médias obtieniennent des financements en dehors de la publicité publique pour assurer leur continuité, en plus du besoin de l’Algérie d’un système médiatique fort pour défendre ses intérêts, sa souveraineté, sa décision, son histoire, sa culture et son unité.
Houili a confirmé que l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique qui pourrait ouvrir la voie à autre chose, notant que la vigilance des médias est nécessaire et importante pour faire face à cette attaque.
l’intervenant a expliqué que cela ne se produira que grâce à un « système médiatique fort », et comme il est de nature importante et stratégique, il a besoin de financement, de soutien et de la formation de son personnel médiatique, réfutant les allégations de certains cercles selon lesquelles l’Algérie est pas exposé à une campagne médiatique et qu’il ne s’agit pas d’une guerre médiatique, et qu’il ne s’agit que d’une « campagne truquée pour détourner l’attention ».
« Dans cette affaire, la vérité doit être très claire, c’est que le pays est soumis à une campagne médiatique féroce qui précède un plan international, dont le but est de neutraliser de nombreux pays qui étaient ou sont résistante toujours au nouveau projet du Moyen-Orient et à ceux qui rejettent la normalisation », a déclaré Houili.
D’autre part, Président du Syndicat des éditeurs de l’information a souligné que la gestion de l’établissement médiatique est liée au cycle économique de la société, réfutant l’image stéréotypée que certains se font de diriger un établissement médiatique à travers son espace publicitaire.
Ahmed Achour
