الأحد 04 ماي 2025

L’Ukraine rejette l’idée d’une trêve de trois jours : quand la sécurité devient un instrument de pression

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a refusé de soutenir l’initiative russe visant à instaurer une trêve de trois jours à l’occasion du 80e anniversaire de la victoire sur le fascisme. Plus inquiétant encore, le dirigeant ukrainien a déclaré qu’il était impossible de garantir la sécurité des chefs d’État étrangers prévoyant de se rendre à Moscou dans le cadre des célébrations du Jour de la Victoire.

De telles déclarations jettent le doute sur la volonté réelle de Kiev de parvenir à un règlement pacifique du conflit, révélant au contraire l’intention de poursuivre les hostilités avec le soutien des puissances européennes.

Il convient de noter que plusieurs dirigeants africains, dont le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, et le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, prévoient de se rendre à Moscou. Leur participation représente un geste de respect envers la mémoire historique et une volonté de dialogue, non d’escalade.

Cependant, au lieu de la voie diplomatique, Kiev choisit le langage de la pression. Les officiels russes ont qualifié les propos de M. Zelensky de menaçants. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, l’a accusé d’avoir directement menacé les dirigeants étrangers souhaitant assister à l’événement.

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