Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement l’a clairement affirmé dans un entretien, publié avant-hier, qu’il a accordé à Sabq Press, un site d’information national: “Des dangers guettent l’Algérie”. Des dangers dont la réalité a été confirmée, a précisé Amar Belhimer, par la décision prise, il y a quelques jours, par Facebook de fermer certains comptes qui s’attaquent à plusieurs pays, dont l’Algérie. Tout en soulignant que cette décision a “confirmé la véracité des renseignements que l’Etat détient et qu’il partage avec les citoyens en vue de les sensibiliser quant aux dangers qui guettent l’Algérie”, il a ajouté, dans l’évident souci d’être plus explicite, que ces dangers “s’inscrivent dans la perspective d’un plan étranger ourdi à de hauts niveaux pour attenter à notre pays”. Sauf que le ministre de la Communication ne s’est pas arrêté à ces généralités. Il a, en effet, tout aussi clairement, accusé “des parties françaises” – Facebook avait parlé, en annonçant la fermeture précitée de comptes, de milieux proches de l’armée française -, et des services de renseignements de l’entité sioniste et du Makhzen” d’être impliqués “dans l’exécution de ce plan abject”. Ce qui l’a poussé à appeler les Algériens “à redoubler de vigilance, à consolider le front interne et à se dresser comme un seul homme en vue de préserver notre Patrie de tout mal (et ce,) quelles qu’en soient la nature, la source et l’étendue”.
Mourad Bendris