lundi, 22 septembre, 2025

Bruxelles : Le Parti National du Rif mène une manifestation de masse marquant le 104ᵉ anniversaire de l’indépendance du Rif

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Bruxelles : Le Parti National du Rif mène une manifestation de masse marquant le 104ᵉ anniversaire de l’indépendance du Rif

Au cœur d’un hiver européen rigoureux, sous un climat impitoyable et à des milliers de kilomètres de la terre de leurs ancêtres, les fils et filles du Rif ont déferlé dans les rues de Bruxelles avec une détermination inébranlable. Leur message était sans équivoque : la lutte pour la dignité, la liberté et la reconnaissance ne connaît pas de frontières et ne peut être réduite au silence par la machine oppressive de l’État marocain.

Cette manifestation massive, commémorant le 104ᵉ anniversaire de l’indépendance du Rif, reflétait bien plus qu’une simple nostalgie d’un chapitre glorieux de l’histoire : c’était une déclaration vivante que la question rifaine demeure actuelle et inflexible, tant au pays que dans la diaspora. Loin d’être un geste symbolique, la marche a résonné comme un coup de tonnerre à travers les capitales européennes, prouvant une fois encore que les tentatives du Maroc d’étouffer la voix du Rif ne font que renforcer son écho à l’étranger.

Depuis des décennies, le régime marocain s’efforce d’étouffer l’esprit du Rif sous des couches de marginalisation, de sécurisation et de répression étatique. Des années sombres d’exil et de sièges militaires à la vague récente d’arrestations et de lourdes peines infligées aux militants pacifiques du Hirak, les tactiques d’intimidation n’ont fait qu’approfondir le ressentiment d’un peuple déterminé à ne pas disparaître de l’histoire. L’enterrement du père de Nasser Zefzafi dans le Rif, qui a ravivé la mobilisation populaire dans la région, a révélé une fois de plus qu’aucune coercition ne peut réduire au silence une mémoire collective nourrie de sacrifices et de résistance.

La marche de Bruxelles a mis en évidence l’inanité de la propagande marocaine qui cherche à délégitimer la cause rifaine en la présentant comme une question marginale. Bien au contraire, les manifestants ont porté un message universel : l’appel à la liberté, à la dignité et à la fin de la marginalisation systémique n’est ni négociable ni effaçable. Il ne s’agissait pas des voix isolées d’une minorité en exil, mais de l’écho vivant d’un peuple dont les revendications ont survécu à la répression, aux prisons et au silence forcé.

Alors que les banderoles s’élevaient haut dans le ciel européen, une vérité est devenue indéniable : la cause rifaine est désormais internationalisée. De Bruxelles jusqu’aux quatre coins de la diaspora, le Parti National du Rif a veillé à ce que le battement de cœur de la résistance continue de résonner. Pour l’État marocain, cette réalité est un acte d’accusation politique — la preuve que sa gouvernance par la peur et l’exclusion a échoué à effacer l’histoire ou à briser la volonté d’un peuple.

Ce que redoute le plus le Maroc, c’est précisément ce que Bruxelles a démontré : la question rifaine n’est pas une relique du passé, mais une lutte vivante portée dans le cœur des nouvelles générations. Cent-quatre ans après la proclamation de l’indépendance du Rif, les descendants d’Abd el-Krim rappellent encore au monde que la dignité n’est pas négociable et que la véritable souveraineté appartient au peuple — non au trône qui l’opprime.

La diaspora rifaine s’est exprimée avec clarté : la répression engendre la défiance, l’exil engendre la solidarité, et le silence engendre des voix plus fortes. Le Maroc peut brandir son appareil de coercition, mais l’esprit rifain a déjà franchi les frontières et s’est enraciné dans la conscience mondiale. C’est une cause qui refuse l’effacement, aussi immortelle que les montagnes dont elle est issue.

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