La supervision par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de l’ouverture de la 4ᵉ édition du Salon du commerce intra-africain n’a pas été un événement ordinaire en Algérie. Elle a constitué un moment marquant, porteur de messages politiques profonds, mettant fin aux interprétations et rumeurs propagées récemment par les adversaires de l’Algérie et les relais médiatiques du Makhzen au sujet de l’absence du président. Son apparition publique et son activité intense ont été une réponse claire et ferme à tous les sceptiques, notamment certains plumes mercenaires comme Mohamed Sifaoui, qui tentaient de faire croire que Tebboune était éloigné de la gestion des affaires de l’État.
Une apparition qui dissipe les rumeurs et répond aux campagnes hostiles
En accueillant lui-même plusieurs chefs d’État et responsables africains venus en Algérie, puis en supervisant directement l’ouverture du plus grand salon économique du continent, le président a apporté la preuve la plus éclatante de sa présence et de son autorité. Il est apparu confiant, s’adressant aux délégations participantes avec des messages politiques et économiques décisifs, confirmant qu’il tient fermement les rênes du pouvoir et qu’il conduit le pays à un moment crucial de son histoire.
L’Algérie au cœur du continent : une présence africaine de haut niveau
Le salon a enregistré la participation de personnalités africaines de premier plan, renforçant la portée symbolique de l’apparition du président Tebboune. L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a souligné que « l’Algérie place aujourd’hui l’Afrique sur la voie de l’intégration », tandis que Kanayo Awani, vice-présidente exécutive de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a salué la capacité de l’Algérie à réunir les dirigeants africains autour d’un événement reflétant une forte volonté politique.
Le président Tebboune a également accueilli des dirigeants et responsables maghrébins et africains, parmi lesquels le président du Tchad Mahamat Idriss Déby Itno, le président tunisien Kaïs Saïed, le président de la République arabe sahraouie démocratique Brahim Ghali, le président du Conseil présidentiel libyen Mohamed Al-Menfi, ainsi qu’une délégation de haut niveau de la République islamique de Mauritanie. Des représentants de la Commission de l’Union africaine et du secrétariat de la ZLECAf étaient aussi présents, aux côtés de responsables bancaires et économiques de la BAD et d’Afreximbank.
Cette participation exceptionnelle dépasse le simple protocole : elle illustre la confiance grandissante placée en l’Algérie comme puissance régionale émergente, capable de jouer un rôle clé dans la conduite des projets d’intégration économique et politique du continent.
Rencontres bilatérales et collectives : renforcer la solidarité maghrébine et africaine
En marge du salon, le président Tebboune a tenu plusieurs rencontres avec ses homologues : Brahim Ghali, Kaïs Saïed, Mohamed Al-Menfi et la délégation mauritanienne. Ces échanges ont porté sur les moyens de renforcer la coopération maghrébine et de coordonner les positions sur les dossiers régionaux et internationaux, notamment la sécurité au Sahel, l’avenir de l’Union du Maghreb arabe et le soutien aux causes justes, en premier lieu la question palestinienne et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
La réunion quadripartite réunissant les dirigeants d’Algérie, de Tunisie, de Libye et de Mauritanie avec le président sahraoui a revêtu une forte dimension politique, réaffirmant la nécessité de revitaliser la solidarité maghrébine et africaine et d’affronter les défis communs par des efforts concertés.
Messages politiques : un revers pour le Makhzen et une défense de la souveraineté africaine
Le discours du président Tebboune à l’ouverture du salon a porté des messages symboliques, notamment lorsqu’il a affirmé que « l’Afrique ne peut se construire que par des décisions africaines et par la volonté de ses peuples », rejetant ainsi toute ingérence extérieure que tente d’imposer le Makhzen et ses alliés. Il a également réitéré le soutien constant de l’Algérie aux causes justes, en tête la Palestine et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, s’inscrivant dans la continuité de la position historique de l’Algérie.
Un leader africain avec une vision d’avenir
L’apparition du président Tebboune a donné l’image d’un dirigeant africain résolu à laisser son empreinte sur le continent. Il a insisté sur la nécessité d’activer la Zone de libre-échange continentale africaine comme cadre pour renforcer les échanges intra-africains et atteindre une véritable souveraineté économique. Il a également rappelé les investissements de l’Algérie dans ses infrastructures, ses corridors logistiques et ses ports afin de se positionner comme passerelle entre le nord, le sud, l’est et l’ouest de l’Afrique.
Les significations d’une présence forte
Les analystes s’accordent à dire que cette supervision directe par le président Tebboune n’est pas un simple acte protocolaire, mais une riposte cinglante aux campagnes du Makhzen et un signe tangible du rôle central de l’Algérie en Afrique. Son apparition n’a pas seulement dissipé les doutes, mais elle a aussi confirmé que l’Algérie, sous sa conduite, avance résolument pour s’imposer comme une puissance africaine montante et la voix des peuples en quête de souveraineté et de développement.
