Le président de l’Union Algérienne des Sociétés d’Assurance et de Réassurance (UAR), a dénoncé la lourdeur de la machine « bureaucratique » dans les administrations en Algérie.
Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Hassan Khelifati, décrit des dédales administratifs de l’Agence nationale de développement de l’investissement.
« À l’ANDI pour les informer du changement de statut de votre entreprise de SARL à SPA, il faut faire une demande, fournir un dossier complet, remplir un formulaire en 2 exemplaires, le signer, mettre la griffe et le cachet rond et crise sur le gâteau, votre signature, griffe et cachet doivent être certifiés à la Mairie », écrit le président de l’UAR sur sa page Facebook, en s’interrogeant : « pourquoi ? », « c’est quoi le secret ? ».
« Se déplacer à la mairie, avec tous les risques en temps de Covid-19, c’est tout simplement inadmissible », s’insurge Hassan Khelifati, estimant que « cela n’a aucune justification, ni logique ni rationnelle. »
Pour Hassan Khelifati, « la bureaucratie » est encore omniprésente. Selon lui, cela se passe « au moment où les plus hautes autorités parlent de numérisation, débureaucratisation ». « Le chemin est encore long », a-t-il considéré.
- Rédaction
