Saida Neghza: en 2017 j’ai été menacé par « la Issaba » quand j’avais refusé de signer la destitution du Premier ministre Abdelmadjid Tebboune

Saida Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes CGEA, a révélé qu’en 2017, elle avait reçu plusieurs appels téléphoniques des membres de « la Issaba », afin d’assister à une réunion à l’hôtel El-Aurassi pour signer la destitution du Premier ministre Abdelmadjid Tebboune.

Neghza a confirmé, lors de son intervention à l’émission « à l’heure de l’Algérie », sur Beur TV, qu' »en 2017, Mouloud Kheloufi, président de l’Association générale des entrepreneurs algériens, m’a informé qu’Abdelmadjid Sidi Saïd voulait me parler, et Quand je l’ai interrogé sur le sujet, il m’a répondu qu’il y avait une réunion à l’hôtel El-Aurassi pour signer la destitution du Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, mais j’a catégoriquement refusé. »

« Après cela, un ancien président de la Confédération des industriels et producteurs algériens, m’a appelé et m’a dit qu’Ouyahia vous invite à assister à la réunion. Il m’a dit que j’assumerais mes responsabilités, alors je lui ai dit : « Je le prendrai volontiers. », a ajouté l’intervenante.

Neghza a poursuivi : « Un quart d’heure plus tard, Ouyahia m’a appelé, surpris que j’avais refusé d’assister à la réunion, je lui ai donc demandé l’ordre du jour de cette réunion, et il m’a dit que le président Bouteflika avait ordonné la destitution d’Abdelmadjid. Tebboune, donc ma réponse a été que le Patrona n’a pas le pouvoir de révoquer le Premier ministre, et que cela relève des pouvoirs du président de la République, il m’a menacé que je paierais cher. »

Ahmed Achour