Une tempête se prépare dans les relations franco-marocaines, et cette fois, la foudre frappe au cœur même de la monarchie. La journaliste marocaine Dounia Filali a révélé, citant des sources crédibles, que l’Élysée est de plus en plus mécontente du roi Mohammed VI et du réseau corrompu qui l’entoure. La raison : la holding royale et son vaste réseau d’entreprises ne sont plus seulement des géants économiques, mais des concurrents directs des élites économiques françaises liées au pouvoir à Paris.
Selon Filali, ce qui était autrefois une alliance privilégiée s’est transformé en un équilibre tendu et fragile, l’entourage du roi étant perçu comme une force prédatrice sapant les intérêts économiques de longue date de la France dans le royaume. L’Élysée, tout en s’accrochant encore à Mohammed VI pour l’instant, explore des alternatives, évaluant discrètement si une autre figure pourrait préserver l’influence française sans le poids d’une monarchie entachée de scandales et d’une cupidité débridée.
Filali va plus loin, suggérant que la position de Mohammed VI sur le trône est loin d’être assurée. Si Paris identifie un candidat plus conciliant, capable de garantir ses intérêts politiques et économiques, affirme-t-elle, le roi pourrait être évincé en un clin d’œil – « pas une minute de plus sur le trône ». Le spectre de Mohammed Ben Arafa, le monarque soutenu par la France qui a remplacé le sultan Mohammed V dans les années 1950, plane comme un précédent historique.
Les signes de ce mécontentement croissant sont déjà visibles. Filali prédit que les principaux médias français lanceront bientôt des enquêtes percutantes pour révéler les failles du régime marocain, de la corruption systémique aux frasques privées notoires du roi. Les récents ragots relayés par les médias français sur la vie privée du monarque, souligne-t-elle, ne sont pas anodins : ce sont des ballons d’essai, des signaux de Paris à Rabat indiquant que la pression peut être augmentée à volonté.
Fillali conclut que le compte anonyme en ligne « Jabarout » pourrait jouer un rôle crucial dans la guerre de l’information, à l’instar des « fuites de Chris Coleman » explosives du passé, qui ont révélé les tractations diplomatiques obscures du Maroc. Si ces fuites s’avèrent importantes, le palais marocain pourrait être confronté à une crise de crédibilité, non seulement sur le plan national, mais aussi sur la scène internationale.
Les implications sont lourdes : Mohammed VI, longtemps protégé par la France, est désormais confronté à un avenir précaire, façonné par l’allié même qui a autrefois assuré son règne. L’image d’un monarque intouchable commence à s’effondrer sous le poids de la corruption, de l’arrogance et de la rivalité économique.