الثلاثاء 17 جوان 2025

La réforme du Conseil de sécurité de l’ONU: une nécessité pour l’Algérie

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La réforme du Conseil de sécurité de l’ONU: une nécessité pour l’Algérie

 

En moins de 24 heures, deux importants représentants de la diplomatie algérienne se sont exprimés sur la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU; le premier, à partir de New York; et le second, d’Alger. Lundi dernier,  le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, Sofiane Mimouni, a déclaré, lors de la première réunion informelle de l’organisation internationale consacrée à cette question, que notre pays “(partageait) l’avis selon lequel toute réforme de l’ONU ne sera pas complète sans une augmentation de la taille et de la composante du Conseil de sécurité de manière à refléter les réalités géopolitiques actuelles”; une réforme dont il est attendu, a-t-il ajouté, qu’elle le rende “plus représentatif, efficace et transparent”. Lui emboitant le pas, le lendemain, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, a déclaré que ces objectifs “auront plus de chances d’aboutir” si les Africains arrivaient “à préserver (leur) unité et (leur) cohésion et (à) parler d’une seule et même voix (en formant un bloc) autour d’une même position africaine”. Plus explicite, le ministre des Affaires étrangères algérien, qui s’exprimait lors de la réunion ministérielle, qui s’est tenue par visioconférence, de la Commission de l’Union Africaine en charge du dossier de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, a, tout d’abord, rappelé à ses pairs que “le groupe (africain) est le plus grand bloc électoral (au sein) de l’Assemblée générale (dont) il représente 28% des membres”, avant de les exhorter à utiliser à bon escient cet atout: “Si nous restons unis et résolus, nous serons certainement capables d’atteindre notre objectif” et, partant, “de corriger l’injustice que subit de longue date l’Afrique”, leur a-t-il, en effet, déclaré. Pour les deux représentants de la diplomatie algérienne, la correction d’une telle injustice ne se fera que si le continent africain obtienne “deux sièges permanents” au sein du Conseil de sécurité réformé et que si “sa représentation dans la catégorie des sièges non permanents” y est revue à la hausse. Dans la foulée, les deux ont insisté “sur la nécessité de réformer les méthodes de travail du Conseil (de sécurité)”.

Mourad Bendris 

 

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