Le député Djamel Eddine Khelil se dit « solidaire » avec l’enseignante de l’école d’Oran

L’échange de parole qui s’est produit, hier mercredi, entre le wali d’Oran et une enseignante de langue arabe dans l’une des écoles de la wilaya continue de susciter la polémique. Après, que de nombreux internautes ont exprimé leur indignation quant à la réaction du premier responsable de la wilaya la qualifiant « d’inacceptable », un député du parti politique FLN s’est prononcé.

Dans un communiqué, le parlementaire Djamel Eddine Khelil a exprimé sa  « désolation » des faits qui se sont déroulés, au premier jour de la rentrée scolaire.

« On  regrette avec beaucoup d’amertume la réaction du wali avec l’enseignante  à l’ouverture de l’année scolaire qui n’a fait que se plaindre de quelques lacunes au niveau de l’école », a écrit le parlementaire Djamel Eddine Khelil dans son communiqué.

Tout en s’exclamant de ces faits, le député a mis l’accent sur la nécessité de « respecter » la dignité des exerçants de ce métier qu’il qualifie de « noble ».

« Un médecin ne peut traiter un patient, qu’après s’être mis à l’écoute de ce dernier », a ajouté le parlementaire en s’interrogeant « qu’en diriez-vous, alors, d’un secteur qui n’est pas moins important que celui de la santé ? ».

« Je le dis en toute sincérité et honnêteté, il y a des d’enseignants qui font leur travail avec dévouement et conscience », a souligné Djamel Eddine Khelil.

Pour cela, « il est du devoir de tous de les respecter  y compris les responsables », considère encore le parlementaire. Le député a réitéré son avis quant à « la réaction du wali », en précisant « que la dignité de l’enseignant fait partie de la dignité de la nation ».

A noter que les services de la wilaya d’Oran, ont réagi à la polémique ayant suivi  la discussion du wali avec l’enseignante. Dans un communiqué rendu public en fin d’après midi, ils ont précisé que le wali « reconnait la véracité des insuffisances soulevées et qu’il l’avait écouté avec attention ». Cependant, il avait décidé de mettre fin à la discussion quant l’enseignante s’est mis à dire que les tables remontaient à l’époque coloniale.