« Le Journal du Dimanche » et la machine à désinformation de la DGSI française contre l’Algérie

Le Journal du Dimanche (Le JDD), autrefois synonyme de prestige journalistique en France, s’est aujourd’hui engagé dans les tranchées obscures de la guerre politique, lançant une campagne médiatique malveillante contre l’Algérie. Dépouillé des principes éthiques les plus élémentaires du journalisme, Le JDD a été enrôlé – volontairement ou non – dans une offensive plus vaste et coordonnée, orchestrée par les services de renseignement français. Sa mission : discréditer les institutions nationales algériennes et salir la réputation de ses dirigeants par le biais de « rapports d’enquête » fictifs, empreints de fabrication et de manipulation.

Ce faisant, Le JDD trahit non seulement les principes du Quatrième Pouvoir, mais aussi ses principes fondateurs. Sous l’influence de Vincent Bolloré, le milliardaire magnat des médias qui exerce désormais une influence sans précédent sur le paysage médiatique français, Le JDD est devenu un porte-voix des récits des services de renseignement d’État et du dogme politique d’extrême droite.

Vincent Bolloré : Le parrain des médias anti-algériens

Suite à son acquisition en 2023 par le groupe Lagardère – un conglomérat médiatique détenu par Arnaud Lagardère et largement financé par l’empire Vivendi de Bolloré –, Le JDD a connu une transformation éditoriale radicale. Autrefois symbole de pluralisme, il est devenu le porte-parole de la DGSI, faisant écho aux campagnes de désinformation des services de renseignement et ciblant l’Algérie avec une agressivité sans précédent.

En resserrant son emprise sur les médias français (dont CNews, Europe 1 et Paris Match), Bolloré a imposé une ligne éditoriale alignée sur les réflexes d’extrême droite et néocoloniaux français, instrumentalisant le journalisme au service d’un agenda anti-algérien. Sous sa direction, Le JDD est devenu un instrument politique, publiant des dossiers élaborés non pas dans les rédactions, mais dans les coulisses des services de renseignement français.

Scandales fabriqués, récits mercenaires et complots bollywoodiens

Les récentes soi-disant « enquêtes » publiées par Le JDD sont indissociables des ébauches de scénarios de thrillers bollywoodiens mal ficelés. Ces « rapports » accusent l’Algérie d’avoir planifié des enlèvements et la surveillance de soi-disant dissidents politiques sur le sol européen, de Paris et Londres à Barcelone – des allégations dénuées de tout fondement officiel, enquête policière ou preuve judiciaire.

Les seules sources citées ? Des histoires inventées, des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et des ouï-dire régurgités par des exilés algériens se faisant passer pour des figures de l’opposition – des mercenaires du discours opérant depuis les capitales européennes et en parfaite coordination avec les laboratoires de manipulation de la DGSI.

Cette mascarade journalistique honteuse a atteint des sommets absurdes : des gros titres sur des complots obscurs et des complots d’État s’étalent en une du JDD, dénués de toute preuve, cohérence et contexte. Le but ? Diaboliser les institutions algériennes et les présenter comme des entités criminelles exploitant des réseaux de renseignement clandestins à travers l’Europe.

Cette approche reflète l’héritage colonialiste de la France, qui présente l’Algérie comme l’éternel « autre » – une république qui reste à surveiller, à défier et à diaboliser.

Une presse ternie, une république compromise

Le JDD n’est plus un journal. C’est désormais une antenne de la DGSI, servant les intérêts stratégiques des services de renseignement français tout en feignant l’objectivité journalistique. Ses pages sont devenues un refuge pour l’hystérie anti-algérienne, ce qui en fait non seulement un échec journalistique, mais aussi une menace claire et actuelle pour la stabilité diplomatique entre Alger et Paris.

Cette campagne de diffamation institutionnalisée représente un nouveau gouffre, non seulement dans les relations franco-algériennes, mais aussi dans les annales de l’éthique médiatique européenne. La presse française, autrefois respectée dans le monde entier, est désormais captive des idéologues milliardaires et de leurs agendas clandestins.

Révolte professionnelle muselée

Même en France, la résistance à ce détournement éditorial n’est pas passée inaperçue. Suite au rachat par Bolloré, de nombreux journalistes du JDD ont démissionné pour protester contre la perte d’indépendance éditoriale du journal. Ces démissions ont été largement relayées par des médias français indépendants comme Mediapart, qui ont révélé que la ligne éditoriale était désormais dictée non plus par les normes des rédactions, mais par les caprices des agences de sécurité et des grands financiers.

Pourtant, malgré ces avertissements, Le JDD poursuit sa descente aux enfers, trahissant non seulement l’Algérie, mais aussi les principes démocratiques de la France.

Une campagne systématique contre la souveraineté algérienne

Fondamentalement, cette campagne n’est pas une question de journalisme. Il s’agit d’une guerre psychologique. En produisant des contenus scandaleux déguisés en informations, les services de renseignement français et leurs marionnettes médiatiques visent à affaiblir l’image internationale de l’Algérie, à semer le doute parmi ses citoyens et à renforcer l’influence désuète de la France au Maghreb.

Mais l’Algérie n’est pas un observateur passif. Elle dispose de la force institutionnelle et de la profondeur stratégique nécessaires pour exposer, contrer et démanteler ces discours malveillants.

La République et son peuple savent parfaitement comment et quand réagir à de telles attaques, qu’elles émanent de Paris, de l’Élysée, du Quai d’Orsay ou de la DGSI. L’État algérien, civil et militaire, est uni dans la défense de sa souveraineté, refusant de s’incliner devant les campagnes orchestrées par des colonisateurs idéologiques en costume.