الاثنين 16 جوان 2025

Les appels à « l’expulsion » de l’ambassadeur français François Gouyette se multiplient

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Les appels à « l’expulsion » de l’ambassadeur français François Gouyette se multiplient

Des appels à l’expulsion de l’ambassadeur français, François Gouyette, se sont multipliés sur les réseaux sociaux. Ce tollé d’indignation survient suite à la publication d’un article d’analyse dans le journal Jeune Asie intitulé « France-Algérie : le double jeu de François Gouyette ».

L’article en question met l’ambassadeur français sous le feu des critiques et l’accuse de verser dans « la duplicité de la position officielle française à l’égard de l’Algérie ».

En listant son parcours dans de nombreux pays arabes et méditerranéens, le journaliste français Philippe Tourel n’a pas manqué d’évoquer les intentions de l’ambassadeur François Gouyette.

« C’était aussi un diplomate qui a fait carrière dans de nombreux pays arabes et méditerranéens (Arabie saoudite, Chypre , Syrie, Turquie, Émirats, Tunisie, Union européenne chargé du processus de Barcelone..). Mais ce parcours cache mal son rôle dans la déstabilisation des pays arabes et notamment en Libye où il occupait le poste d’ambassadeur quand le changement de régime mené par la France de Sarkozy, le Royaume-Uni sous Cameron et les États-Unis sous Obama avait été décidé », a écrit l’auteur d’Afrique Asie.

Pour renforcer son analyse, Philippe Tourel s’est appuyé sur les propos lancés par certains diplomates français « interrogés juste après l’assassinat de Kadhafi dans le cadre d’une audition par la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale le 8 mars 2011. Ces derniers avaient affirmé, mentionne-t-il que le représentant de la France en Algérie est « l’un des principaux responsables du chaos libyen ». Philippe Tourel rappelle, toutefois, des déclarations de Jean-Pierre Chevènement à cette époque lors de son intervention au Sénat en date du 12 juillet à propos du rôle de la France en Lybie. Chevènement avait dit : « Nous avons franchi les bornes de la responsabilité de protéger, nous sommes dans l’ingérence ».

L’auteur Pilippe Tourel, a attiré l’attention sur la situation de la Lybie après « le printemps libyen ».  « Il suffit de regarder la carte du pays pour comprendre à quel point cette « révolution » a mis par terre l’état, l’armée, la cohésion sociale et installé le chaos dans le Maghreb, l’Afrique sahélienne et menacé même la sécurité de l’Europe et de la France », expose Philippe Tourel dans son article.

« François Gouyette reprend ses approches printanières » :

Tourel a évoqué des faits dangereux sur l’ambassadeur de la France en Algérie. Il l’accuse de tirer profit de l’absence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui se trouve actuellement en Allemagne pour des raisons liées à son état de santé. Il lui reproche de faire répandre « la terreur, le chaos”.

« Profitant de l’absence du président, il s’est mis, depuis la dernière quinzaine du mois de novembre, à entamer des « consultations » dans sa résidence avec des personnalités et autres médias pour fantasmer sur de « dangereux scénarios » de vacance imaginaire de pouvoir », rapporte Jeune Asie par le biais de son auteur Philippe Tourel.

L’article rédigé par Philippe Tourel présente l’ambassadeur français comme « un pur produit de l’ancien président de la République française Sarkozie ». Tourel estime, toutefois, que ce genre d’agissement provenant de la part de l’ambassadeur français « ne fait que saboter la mission pour laquelle le président Emmnuel Marcon qui consiste à ouvrir une nouvelle page de rapprochement entre la France et l’Algérie ».

Car, « Emmanuel Macron a fini par comprendre que sans le concours d’une Algérie souveraine, stable, prospère et moderne aucune solution pérenne à la lutte antiterroriste, à la question libyenne, aux conflits du Sahel n’est possible », explique le journaliste Philippe Tourel.

‘La printanisation -comprendre la déstabilisation du bassin méditerranéen- n’est plus une marchandise exportable. Le temps des gouvernements des Consuls, tels qu’on l’avait vu au Liban, en Libye, en Tunisie et auparavant dans les colonies est bel et bien révolu. Les peuples de la région l’ont bien compris. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Pourtant, le dernier ambassadeur de France en Algérie persiste et signe dans l’erreur », conclut Philippe Tourel dans son article paru au journal Jeune Asie.

 

 

 

 

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