Les éditeurs de presse ont leur syndicat

   Les éditeurs de presse ont, depuis jeudi dernier, 25 mars, leur syndicat. Premier du genre à l’échelle nationale, ce dernier est né à l’issue d’une assemblée constitutive à laquelle ont pris part nombre d’éditeurs et de représentants d’éditeurs de titres de la presse écrite et électronique, qui s’est tenue à la maison de la presse Tahar Djaout d’Alger. A l’unanimité des présents, Réda Houili, directeur d’Akhbar El Watane, un site électronique d’informations générales, a été porté à la tête de ce syndicat et ce, en tant que secrétaire général. Dans sa première intervention ès-qualités, Réda Houili a déclaré que le Syndicat national des éditeurs de presse qui est né “à un moment où le pays connaît de grandes mutations”, se propose “d’apporter un plus à la profession, d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des travailleurs, de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de travail, de défendre leurs droits moraux et matériels et de préserver le métier de journaliste ». Dans la foulée, il a tenu à préciser que ce nouveau syndicat, qui “se veut professionnel”, est “ouvert à tous les éditeurs et actionnaires de la presse nationale exerçant sur le territoire national et ayant pour seul métier, le journalisme”. Il y a lieu de signaler que l’initiative prise par les éditeurs de la presse nationale de se doter d’un syndicat, a été saluée, dans un entretien accordé à un media national, par Amar Belhimer, ministre de la Communication et porte-parole officiel du gouvernement.

Mourad Bendris