Les élections présidentielles de 2024: une étape dans la voie constitutionnelle et une pierre à l’édifice de la nouvelle Algérie

Ahmed achour

Loin des préjugés tout faits portés par ceux qui se cachent en Algérie à chaque étape décisive et charnière de la construction de cette chère nation, la décision du Président de la République de tenir des élections présidentielles anticipées le 7 septembre 2024, alors même que personne l’attendait, représente une indication claire et certaine de l’harmonie et de la force des institutions de la République. La décision n’a été anticipée par aucune partie, à l’intérieur ou à l’extérieur, ni par des analyses ou des prévisions, ni par l’obtention d’informations divulguées. C’est une décision qui représente la volonté et la souveraineté de l’État algérien résolu.

Cette décision intervient à l’issue d’une réunion consacrée à l’étude de la préparation des prochaines élections présidentielles, après concertation entre les institutions constitutionnelles algériennes. Outre le président de la République, Chef suprême des forces armées, Ministre de la défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, la réunion s’est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, du président de l’Assemblée populaire nationale, du président de la Cour constitutionnelle, le Premier ministre, le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le directeur de la présidence de la République, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Urbanisme et le chef de l’Autorité nationale indépendante des élections.

Ainsi, cette décision n’est pas le résultat d’une monopolisation d’opinion ou d’une exclusivité dans la décision, mais plutôt le résultat d’un consensus au sein de l’autorité exécutive, législative et judiciaire suprême du pays avec ses différentes composantes, ou en dehors de la volonté populaire, mais plutôt une autorité issue d’un choix populaire libre et équitable incarné par les élections présidentielles du 12 décembre 2019 et des élections législatives du 12 juin 2021.

Cette décision, qui a été prise au sein de la plus haute instance politique représentant le peuple algérien et son libre arbitre, s’appuie sur les dispositions de la Constitution de 2020, votée et approuvée par le peuple algérien, dans son article 91, qui comprend les pouvoirs exercés par le Président de la République, comme le précise textuellement l’article 11 : « Il peut décider de la tenue d’élections pré-présidentielles. »

Quant aux raisons qui ont poussé à procéder à des élections présidentielles anticipées, il faut d’abord être sûr que sa décision, même si elle a été soudaine, n’a pas été improvisée et n’est pas le résultat d’un état d’esprit ou d’un caprice du gouvernance. Elle est intervenue après concertation entre les institutions de la République algérienne, sur la base d’exigences particulières et définies, qui peuvent être sécuritaires, techniques, ou autres. La nature de l’exception qui a conduit à cette décision est tout à fait logique pour qu’elle soit accompagnée de secret et réserve, et s’il n’est pas révélé par le communiqué de la Présidence de la République qui a annoncé la décision de tenir des élections présidentielles anticipées, Il est certain que l’occasion viendra pour nous de connaître la nature de ces raisons.

En revenant à ces opportunistes menteurs qui répandent à chaque occasion leurs affirmations douteuses sur tout ce qui est décidé par l’État algérien, nous constaterons qu’ils ont déchaîné toutes les interprétations sataniques pour tenter les trompés et les adolescents politiques avec eux, et le but, bien sûr, C’est chercher un moyen de déclencher des conflits, d’envenimer la situation et de semer la division, à travers la frustration et la destruction de l’espoir, des moyens qu’ils utilisent dans leurs analyses sataniques, de la décision du Président de la République d’organiser des élections présidentielles anticipées.

Ces joueurs aventureux doivent bien savoir que l’Algérie a fait de grands progrès au cours des cinq dernières années, au cours desquelles trois élections ont eu lieu; Présidentielles, législatives et locales, outre un référendum sur la Constitution, que le peuple a décidé avec sa propre liberté et sa volonté, et qui se rendra également avec la même liberté et la même volonté aux urnes le 7 septembre prochain pour élire le Président de la République Algérienne, dans une élection présidentielle qui révélera une fois de plus l’illusion des conspirateurs malveillants et confirmera la justesse de la voie et de l’objectif. L’Algérie est sur la voie de la constitution et de la construction d’un État prospère.

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