الأربعاء 04 جوان 2025

Les hackers algériens « Jabaroot DZ » frappent à nouveau : 4 To de données du cadastre marocain divulguées, un coup dévastateur pour l’élite de Rabat

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Les hackers algériens « Jabaroot DZ » frappent à nouveau : 4 To de données du cadastre marocain divulguées, un coup dévastateur pour l’élite de Rabat

Dans une cyber-offensive calculée, présentée comme une riposte à la propagande marocaine, le collectif de hackers algériens « Jabaroot DZ » infiltre l’Agence marocaine du cadastre (ANCFCC), dévoilant un vaste réseau de corruption immobilière impliquant de hauts responsables, dont le chef des renseignements extérieurs marocains, Yassine Mansouri, et le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. La fuite, qui fait désormais surface sur le dark web, révèle des documents d’identité, des titres de propriété et des transactions suspectes de plusieurs millions de dollars impliquant des membres du cercle intime de la royauté.

Dans ce qui est décrit comme l’une des cyberattaques les plus graves de l’histoire de l’Afrique du Nord, le groupe de hackers algériens Jabaroot DZ a lancé une deuxième attaque, encore plus conséquente, contre l’infrastructure numérique du Maroc. Le groupe a annoncé dimanche avoir réussi à pirater le système d’information de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), extrayant plus de 4 téraoctets de données immobilières confidentielles. Ce cyber-raid a suscité des remous politiques à Rabat.

Les documents divulgués, dont des fragments circulent déjà sur le dark web, révèlent un réseau complexe de transactions immobilières illicites impliquant de hauts responsables marocains, dont Yassine Mansouri, directeur général de la Direction générale du renseignement extérieur (DGED), et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères. Tous deux sont considérés comme des proches du roi Mohammed VI.

Selon les pirates, cette opération était une réponse directe à une campagne de désinformation intensifiée menée par les services de renseignement marocains et amplifiée par des médias pro-État ciblant l’Algérie. Loin d’être une simple mesure de représailles symboliques, cette brèche semble avoir brisé le mythe de l’invulnérabilité numérique du Maroc. Un séisme politique venu du cyberespace

Les pirates informatiques affirment avoir accédé à des bases de données entières appartenant à l’ANCFCC et les avoir exfiltrées, notamment :

Copies numériques de passeports et de cartes d’identité nationales de fonctionnaires marocains ;

Actes de propriété liés à des parcelles de terrain de grande valeur dans des régions stratégiquement sensibles ;

Documents d’état civil reliant les propriétaires fonciers à de puissantes familles politiques ;

Transactions immobilières de 2022 à 2023, portant sur des sommes dépassant les 3 millions de dollars, dont beaucoup auraient été réalisées par l’intermédiaire de sociétés écrans.

L’une des révélations les plus accablantes concerne Yassine Mansouri, qui, selon les documents divulgués, aurait créé deux sociétés écrans au nom de sa fille Khadija. Ces entités auraient servi à masquer ses acquisitions de vastes étendues de terres, notamment dans des zones en pleine transformation urbaine ou considérées comme géoéconomiquement stratégiques.

Ces méthodes, souligne Jabaroot DZ, reflètent les pratiques coloniales de peuplement utilisées dans les scénarios d’occupation, où les populations autochtones sont déplacées au profit des intérêts des élites. La comparaison du groupe a été interprétée comme une vive réprobation de ce qu’il qualifie de « colonisation interne systématique » par les élites marocaines.
L’embarrassante révélation du Maroc

Cette dernière faille fait suite à une attaque distincte menée par des pirates algériens visant la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la plateforme officielle Chikaya, toutes deux compromises la semaine dernière. L’effet cumulé de ces failles soulève de sérieuses questions quant à la cyber-résilience des institutions marocaines critiques.

Dans un communiqué publié peu après l’attaque de l’ANCFCC, Jabaroot DZ a déclaré :

« Nous possédons désormais l’intégralité de la base de données foncière marocaine, du roi jusqu’au plus modeste fonctionnaire. Ce n’est qu’un début.»

Les données divulguées constituent non seulement une menace existentielle pour la crédibilité du régime marocain, mais compromettent également son image régionale. L’opération, saluée par les observateurs algériens comme une forme de « résistance numérique », a amplifié les appels à une plus grande cybersouveraineté au Maghreb et révélé la vulnérabilité des régimes autocratiques à la guerre de l’information.

Pour l’instant, le gouvernement marocain est resté muet, sans aucun démenti ni confirmation officiels ; seul le silence règne face à un scandale numérique qui prend de l’ampleur.

Mais un message d’Alger est on ne peut plus clair :

« Dans le domaine de la cyberguerre, la vérité, aussi profondément enfouie soit-elle, peut être et sera révélée. »

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