Les journalistes algériens expriment leur solidarité avec leurs collègues palestiniens et dénoncent les assassinats commis par l’armée d’occupation

L’Organisation nationale des journalistes algériens a organisé lundi une manifestation de solidarité avec les journalistes palestiniens qui ont été pris pour cible dans le cadre d’opérations qualifiées de poursuite de la politique sioniste de répression de la liberté d’expression et de la vérité.

Au cours de ce rassemblement qui s’est tenu à la Maison de la presse Tahar Djaout dans la capitale, les participants ont brandi des slogans condamnant l’assassinat de six chevaliers des médias palestiniens par la machine de guerre sioniste qui poursuit son escalade brutale contre les professionnels des médias.

Dans son discours, Slimane Abdouch, président de l’Organisation nationale des journalistes algériens, a évoqué la politique systématique de l’occupation sioniste qui consiste à cibler les institutions médiatiques, à bombarder leurs sièges, à poursuivre les journalistes et à détruire les caméras avant même de les utiliser. Il a qualifié ces crimes de tentative visant à étouffer la vérité et à faire échouer sa mission.

Abdouch a également présenté des statistiques qu’il a qualifiées de choquantes sur les pertes subies par les journalistes et les professionnels des médias aux mains des forces d’occupation israéliennes, indiquant que le nombre de victimes s’élevait à 238. Il a ajouté que le journaliste palestinien n’est pas seulement un transmetteur d’informations, mais aussi un résistant qui utilise son stylo et sa caméra comme des outils pour lutter contre le meurtre et l’agression. Il vit au quotidien dans le champ de la vérité, défiant les bombes à torse nu et résistant aux balles de l’occupation avec son objectif. Il paie de sa vie pour montrer au monde les images d’un peuple exterminé, d’une terre spoliée et de droits bafoués.

Abdelouch a affirmé que la famille journalistique algérienne se tient aux côtés de ses collègues palestiniens, condamnant les crimes sionistes commis en toute impunité, sous les yeux du monde entier et sans réaction concrète.

À la fin de son discours, le président de l’organisation a appelé à une intervention urgente de l’ONU, du Conseil de sécurité et des libres du monde entier pour protéger les journalistes palestiniens et mettre fin aux violations dont ils sont victimes. Il a souligné que le fait de prendre pour cible les professionnels des médias n’est pas un événement passager, mais une guerre déclarée contre la vérité elle-même.