الجمعة 22 أوت 2025

Les mensonges de la France dévoilés : l’Algérie rétablit la vérité sur l’accord d’exemption de visa de 2013

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By: Ahmed achour
Les mensonges de la France dévoilés : l’Algérie rétablit la vérité sur l’accord d’exemption de visa de 2013

La tentative de la France de réécrire le récit entourant la suspension de l’accord algéro-français de 2013 sur l’exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service a été vivement contestée par Alger. Dans un avis publié au Journal officiel le 19 août, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a audacieusement imputé à l’Algérie la responsabilité de la suspension de l’accord, alléguant qu’Alger avait cessé son application le 11 mai 2025.

Cette affirmation, cependant, s’effondre sous le poids des preuves. Une source autorisée au sein du ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé la déclaration française comme étant manifestement fausse. Elle a rappelé que c’est bien la France qui a imposé unilatéralement des restrictions aux titulaires de passeports diplomatiques et de service algériens, dès le 13 février 2025, date à laquelle le premier diplomate algérien s’est vu refuser l’entrée sur le territoire français. Un deuxième cas a suivi quelques jours plus tard, le 26 février, et l’Algérie a formellement protesté par la voie diplomatique.

La duplicité est on ne peut plus évidente. La France a d’abord violé l’esprit et la lettre de l’accord de 2013, et les actions ultérieures de l’Algérie n’étaient rien d’autre que des mesures réciproques fondées sur les normes diplomatiques internationales. Présenter l’Algérie comme l’initiatrice de la suspension est non seulement intellectuellement malhonnête, mais aussi politiquement cynique – une manœuvre désespérée pour masquer la mauvaise foi française.

Comme l’a souligné la source du ministère algérien des Affaires étrangères, cette affaire est désormais définitivement close. L’Algérie a officiellement dénoncé l’accord le 7 août 2025, exerçant ainsi son droit souverain de réagir proportionnellement aux violations répétées de la France. Pour Alger, le principe de réciprocité est non négociable : le respect doit être mutuel, sous peine d’échec de la coopération.

La tentative fallacieuse de la France de rejeter la faute sur les autres est emblématique d’une tendance plus large : un réflexe colonial persistant consistant à dicter la situation plutôt qu’à affronter les faits. Un tel comportement non seulement sape la confiance bilatérale, mais révèle aussi la vacuité de la diplomatie française face aux conséquences de ses propres actions.

L’Algérie s’est exprimée avec clarté et fermeté : le dossier est clos. La France, quant à elle, reste prisonnière de ses propres contradictions, s’accrochant à des mensonges qui ne font qu’aggraver l’érosion de sa crédibilité aux yeux de ses supposés partenaires.

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