L’Organisation nationale des journalistes algériens (ONJA) a publié un communiqué dans lequel elle condamne fermement l’acte de piraterie et l’enlèvement forcé dont ont été victimes les militants participant à la Flottille internationale de la Liberté en route vers Gaza dans une mission humanitaire, parmi lesquels figure le journaliste algérien Mehdi Makhloufi. L’organisation qualifie cet acte de crime de guerre à part entière, venant s’ajouter aux violations graves et répétées commises par l’entité sioniste.
L’ONJA met en garde contre toute atteinte ou agression visant les journalistes présents à bord, soulignant que leur mission est exclusivement pacifique, humanitaire et médiatique, visant à briser le blocus imposé à près de deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza, à informer l’opinion publique internationale et à documenter les crimes commis contre le peuple palestinien sans défense. Elle considère que l’attaque contre les navires et l’enlèvement des militants constituent une violation flagrante de la liberté de la presse et du droit du monde à l’information, ainsi qu’une transgression manifeste du droit international et des conventions garantissant la protection des journalistes dans les zones de conflit.
L’organisation tient la puissance occupante pour pleinement responsable de l’intégrité physique des membres de la flottille, et appelle la communauté internationale, notamment les Nations unies ainsi que les organisations de défense des droits humains et humanitaires, à agir de manière urgente et immédiate pour obtenir la libération des personnes enlevées et garantir leur sécurité, tout en mettant fin à la politique d’impunité dont bénéficie l’occupant.
Réaffirmant sa solidarité totale avec l’ensemble des journalistes engagés dans cette mission noble, et en particulier avec le journaliste algérien Mehdi Makhloufi, l’ONJA affirme que toute atteinte à leur sécurité ou toute tentative de restreindre leur travail constitue une attaque directe contre la liberté de la presse et un crime de guerre contre la liberté d’expression et contre l’humanité tout entière, un crime qui ne saurait se prescrire.
L’organisation considère que les arrestations et les agressions visant les journalistes s’inscrivent dans une politique préméditée et systématique visant à empêcher la presse internationale de couvrir le génocide commis par l’occupant contre le peuple palestinien. Elle conclut en renouvelant son appel à la communauté internationale et aux institutions humanitaires et de défense des droits humains à intervenir immédiatement pour mettre fin à ces violations et assurer la protection des journalistes dans l’accomplissement de leur noble mission.
