À moins d’une semaine du lancement de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), l’Algérie a préparé le terrain pour ce que le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a décrit comme « le plus important rassemblement économique et commercial du continent africain ». Du 4 au 10 septembre, la capitale deviendra l’épicentre des aspirations économiques de l’Afrique, accueillant une convergence sans précédent de dirigeants, d’investisseurs, d’innovateurs et de professionnels des médias.
S’exprimant devant une large assemblée de journalistes chargés de couvrir le salon, M. Meziane a souligné que l’IATF 2025 n’est pas un simple salon professionnel, mais une étape majeure pour le continent : une plateforme conçue pour faire progresser le processus d’intégration africaine, renforcer les échanges intra-africains et aligner la coopération économique sur les objectifs de développement durable.
Loin de réduire le rôle de la presse à sa seule couverture médiatique, M. Meziane l’a élevé au rang de partenariat stratégique. « Les médias ne sont pas spectateurs, mais acteurs centraux du succès de cet événement. Ils doivent projeter l’image de l’Algérie comme un pays ouvert, sûr et favorable aux investissements, tout en donnant à l’Afrique la voix qu’elle mérite », a-t-il affirmé.
Le ministre a exhorté les journalistes à faire preuve de professionnalisme et de rigueur, faisant de leurs reportages un vecteur de visibilité et de crédibilité. Il a insisté sur le devoir des médias africains de mettre en avant les expériences réussies, de valoriser les opportunités et de déconstruire les stéréotypes obsolètes sur le continent. « L’Afrique doit raconter sa propre histoire, avec sa propre voix et grâce aux efforts de ses propres enfants », a-t-il déclaré.
L’Algérie, porte d’entrée de l’Afrique
En accueillant l’IATF 2025, l’Algérie envoie un message fort : elle n’est pas seulement un lieu d’accueil, mais un pont d’échange et d’intégration entre les États africains. Meziane a souligné que l’événement s’inscrit dans la doctrine du président Abdelmadjid Tebboune : « Des solutions africaines aux problèmes africains », réaffirmant ainsi l’engagement indéfectible de l’Algérie en faveur du progrès collectif, de la solidarité et de la souveraineté.
Le ministre a également révélé que son département avait mobilisé toutes les ressources logistiques et médiatiques – des espaces de presse dédiés aux plateformes de débats en direct – pour assurer une couverture complète, dynamique et mondiale du salon. Avec plus de 1 100 accréditations déjà traitées, dont 175 de médias étrangers, le salon devrait connaître un rayonnement bien au-delà des frontières africaines.
Si l’IATF se présente comme un pôle économique et commercial majeur, Meziane a souligné sa dimension humaine et culturelle. Le salon servira de point de rencontre pour les décideurs politiques, les entrepreneurs, les créateurs et les journalistes, offrant un espace de dialogue et de collaboration qui transcende le commerce.
« Ce n’est pas seulement un marché », a déclaré le ministre, « c’est un lieu de rencontre, de patrimoine partagé et d’ambition commune. C’est là que le dynamisme de l’Afrique trouvera sa pleine expression.»
Des ateliers, des vitrines culturelles et des dialogues stratégiques consolideront le rôle de l’Algérie en tant que pôle d’opportunités et gardien de l’identité collective africaine.
L’IATF 2025, telle que présentée par Meziane, est plus qu’une exposition : c’est une déclaration de la détermination de l’Afrique à redéfinir son histoire et à prendre le contrôle de son destin. Pour l’Algérie, accueillir ce rassemblement historique témoigne de son leadership et de sa vision, positionnant le pays comme un acteur incontournable pour façonner l’avenir de l’Afrique.
Comme l’a conclu Meziane : « Cet événement ne se résume pas au commerce. Il s’agit pour l’Afrique de reprendre sa place, de construire des ponts de coopération et de montrer au monde que l’avenir du continent sera écrit par les Africains eux-mêmes. »
