الأربعاء 14 ماي 2025

Mohamed Sifaoui : La marionnette de la DGSI et le mercenaire raté de la manipulation médiatique

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By: Ahmed achour
Mohamed Sifaoui : La marionnette de la DGSI et le mercenaire raté de la manipulation médiatique

Nouvelle illustration de la guerre médiatique orchestrée par la France contre l’Algérie, le personnage tristement célèbre de Mohamed Sifaoui refait surface, devenu la marionnette de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), une fois de plus chargée de l’une de ses missions les plus sordides. Bien que son seul lien avec l’Algérie soit un acte de naissance, Sifaoui a été relooké et déployé par Le Journal du Dimanche (JDD), un journal appartenant au célèbre magnat des médias Vincent Bolloré, connu pour ses affiliations à l’extrême droite et son influence dans les milieux du renseignement français.

Sifaoui, qui se présente avec ostentation comme un « journaliste d’investigation à la demande », est en réalité un agent recyclé, sorti des poubelles des néo-harkis. Le désespoir de la DGSI transparaît dans sa décision d’utiliser une personnalité compromise et entachée de scandales dans sa guerre par procuration contre les institutions et les dirigeants algériens. Son article dans Le JDD n’est rien d’autre qu’une mise en scène maladroite d’une marionnette dont les ficelles sont tirées en coulisses.

Loin d’être un journaliste respectable, Mohamed Sifaoui est une figure centrale de l’enquête en cours du parquet financier français concernant le détournement de 355 000 euros du « Fonds Marianne », un fonds public destiné à soutenir les associations défendant les « valeurs républicaines françaises ». Ancien responsable des opérations au sein de l’Union des associations d’éducation physique et de préparation militaire (USEPPM), Sifaoui a été impliqué dans le détournement de ces fonds vers des projets promouvant un discours anti-islam en France.

Malgré la multiplication des poursuites judiciaires contre lui, il continue de bénéficier d’une protection déconcertante de la part de certains cercles influents, probablement en raison de sa loyauté indéfectible envers l’establishment français et de son utilité dans leurs luttes idéologiques. Sifaoui a clairement affiché son allégeance, non seulement par son soutien affiché à Israël et sa fierté affichée de son identité juive, mais aussi par son ciblage obsessionnel des musulmans et des arabes de France, les présentant comme des menaces pour la République.

L’article du JDD dans lequel il attaque l’Algérie est d’une transparence risible : une diatribe acerbe d’un homme depuis longtemps dépassé par les médias. Dépourvu de crédibilité journalistique, Sifaoui ressemble désormais à une marionnette usée dans un spectacle de marionnettes politiques, cherchant désespérément à retrouver sa place. Ses « enquêtes » sont notoirement concoctées depuis son appartement, prétendument financé par ses agents.

La carrière ternie de Sifaoui est également entachée de plagiat et de vol intellectuel, ayant été accusé et condamné à plusieurs reprises par les tribunaux français. Sa réinvention répétée en tant que figure médiatique est moins une question de talent que d’utilité : son utilité pour les services de renseignement français en attisant l’animosité et en diffusant de la désinformation, notamment contre l’Algérie.

Avant de se rapprocher des services de renseignement français, Sifaoui avait proposé ses services aux services de renseignement marocains, notamment sous Yassine Mansouri, directeur des renseignements extérieurs du Maroc. Intégré à la rédaction de Jeune Afrique, Sifaoui a servi de porte-parole officieux du programme de Rabat, diffusant des discours anti-algériens dans les médias francophones.

Désormais proche des idéologues d’extrême droite en France, Sifaoui a consacré ces dernières années à la fabrication d’images hostiles de l’Algérie et des musulmans. Son travail, taillé sur mesure pour correspondre au programme des réseaux islamophobes, a des relents de propagande plus que de journalisme. Il oublie commodément son propre passé de réfugié à Paris, choisissant plutôt de s’attaquer aux communautés mêmes auxquelles il s’identifiait autrefois.

Les universitaires et analystes des médias français ont déconstruit en profondeur le « phénomène Sifaoui ». Vincent Geisser, chercheur à l’Institut de recherche et d’études sur le monde arabo-musulman (IREMAM) et auteur de « La Nouvelle islamophobie », a décrit Sifaoui comme un pur produit des services de renseignement français. De même, Thomas Deltombe, auteur de « L’islam imaginaire », a critiqué les médias français pour être tombés dans le piège de Sifaoui, soulignant que son seul but était de vilipender les islamistes algériens et d’empoisonner l’opinion publique contre eux.

Même le magazine Marianne, qui publiait autrefois les écrits de Sifaoui, a mis fin à son contrat après que des enquêtes internes ont révélé ses constantes fabrications d’informations. Il a été découvert qu’il avait mis en scène des enregistrements audio avec ses proches, les présentant comme des communications interceptées provenant de prétendues « cellules terroristes dormantes » en France. De telles tromperies discréditent encore davantage la légitimité de ses prétendues enquêtes.

La réapparition de Sifaoui dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes entre l’Algérie et la France n’est pas fortuite. Elle s’inscrit dans une campagne plus vaste orchestrée par des cercles désespérés au sein de la DGSI, qui ont eu recours à une clique de personnages ridicules et ratés comme chair à canon dans leur guerre secrète contre l’Algérie. Son utilité ne réside pas dans la vérité, mais dans le chaos et la distorsion qu’il crée sur commande.

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