Après plus de neuf mois d’arrêt en raison de la pandémie du Coronavirus, le gouvernement a annoncé, dimanche dernier, la reprise progressive du transport inter wilayas dans la capitale.
Le transport ferroviaire, les bus et les taxis sont autorisés à circuler entre les wilayas. Cependant le retour à la normale est conditionné par le respect d’un protocole sanitaire tracé par les autorités.
Selon un communiqué des services du premier ministre, le nombre des voyageurs a été limité à 50% pour les bus et autocars, 5 personnes pour les véhicules à 9 places et 4 personnes pour les véhicules à 7 places.
A quelques jours seulement de cette reprise, la coordination des chauffeurs de taxis de la wilaya d’Alger a réclamé l’augmentation des tarifs. Les membres de la coordination ont justifié cette revendication par le fait que la mesure prise par les autorités à savoir la limitation des places, pourrait « engendrer davantage des pertes ».
Pour le président de l’organisation de l’APOCE, Mustapha Zebdi, cette revendication est « légitime » notamment après une longue période de suspension dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus.
« La demande de l’augmentation du cout de transport est quelque chose de légitime », a déclaré M.Zebdi à Dzair Tube.
Or, toute augmentation, selon lui doit être « instaurée dans un cadre légale ». C’est-à-dire, explique-t-il « l’augmentation doit être négociée entre les représentants des transporteurs et le ministère du transport ».
M.Zebdi, a plaidé à ce propos pour la tenue d’une réunion pour discuter de cette question.
Il a mis l’accent sur la nécessité que l’APOCE, dont il est à sa tête, prenne part à cette réunion en vue de représenter le consommateur.
Le président de l’APOCE a souligné, toutefois, que dans le cas de l’augmentation des tarifs, celle-ci ne doit en aucune circonstance être décidée « au détriment du client ».
- Assia.T