الجمعة 15 أوت 2025

Paris utilise l’Institut culturel français en Algérie pour dissimuler ses activités politiques et de renseignement illégales

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By: Ahmed achour
Paris utilise l’Institut culturel français en Algérie pour dissimuler ses activités politiques et de renseignement illégales

Paris semble chercher à compromettre la stabilité et la sécurité de l’Algérie par le recours à diverses stratégies visant à déstabiliser la situation. Dun té, il contribue à intensifier la guerre contre les narcotiques et les substances psychotropes, menée par le régime du Makhzen en collaboration avec certaines parties alliées. De l’autre, il orchestre des campagnes de diffamation et de stigmatisation, allant de discours publics à des initiatives occultes. Ces démarches ont pour objectif de freiner les politiques économiques algériennes, de remettre en question les programmes de développement du pays et de favoriser un climat de désordre interne.

En 1962, l’Algérie est sortie blessée mais forte de plus d’un siècle de 132 ans de colonialisme. Dans un geste témoignant à la fois de bonne volonté et de maturité politique, l’Algérie a offert son soutien à la France en allouant cinq centres à l’Institut culturel français à Alger, Oran, Tlemcen, Constantine et Annaba. Ces centres avaient une mission claire : diffuser la culture, promouvoir les échanges culturels et tisser des liens entre les deux peuples, tout en s’engageant à ne pas exercer de but lucratif.

Cette concession a pris la forme d’un accord visant à établir un partenariat fondé sur l’esprit de l’après-indépendance. La partie algérienne a au moins démontré une volonté sincère de construire une relation fondée sur le respect mutuel et des intérêts communs.

Cependant, la France, dans sa version d’extrême droite, est déterminée à mener une double politique avec l’Algérie, apparemment amicale, mais en réalité néfaste. Elle a exploité ces centres pour poursuivre cette politique dans le cadre de sa contre-diplomatie visant à compromettre la stabilité et la sécurité de l’Algérie.

Dans l’enceinte de l’Institut français d’Alger, un restaurant a été ouvert pour des réunions secrètes entre le personnel de l’ambassade de France et de jeunes Algériens soigneusement sélectionnés, souvent issus des groupes les plus vulnérables ou socialement désavantagés. Ces réunions avaient pour but de recueillir des informations, d’établir des profils et de recruter des éléments locaux pour servir les intérêts de Paris et son programme destructeur.

La France n’a pas respecté son engagement envers le cadre convenu avec l’Algérie concernant l’utilisation des centres culturels de l’Institut et s’est détournée de leur finalité, les utilisant à des fins financières et, plus dangereux encore, comme outils d’influence politique.

Par exemple, les revenus de l’Institut français provenant des cours de français et des examens internationaux tels que le DELF, le DALF et le TCF, considérés comme « essentiels » pour tout étudiant algérien souhaitant poursuivre ses études en France, ont atteint plus de 20 millions de dinars (2 milliards de centimes) par jour.

En fin de compte, ce qui était censé être un centre d’échanges et de dialogue culturels s’est transformé en plaque tournante de l’évasion fiscale et de l’espionnage, devenant une tête de pont économique et diplomatique directement gérée par les agences parisiennes.

Alger n’a pas cédé ces lieux à Paris pour en faire des centres commerciaux rentables ou des centres d’espionnage. La France, qui a largement bénéficié de ces avantages, a été démasquée. Il est temps de mettre fin à ces pratiques qui trahissent la confiance et menacent la souveraineté nationale.

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