Procès en appel d’Ali Haddad : la Cour d’Alger prononce des acquittements et des réductions de peine

La Cour d’Alger  a rendu, ce mardi 3 novembre, son verdict dans le procès en appel de l’homme d’affaires Ali Haddad.

Les jugements prononcés ont varié entre réduction de peine et acquittement. Une peine de 12 ans de prison ferme,  assortie d’une amende de 8 millions de DA a été prononcée à l’encontre du principal accusé dans cette affaire, Ali Hadad.

Le juge près la même juridiction a ordonné aussi l’annulation de confiscation de certains de ses biens. Jugé en première instance, l’ancien chef du FCE, avait écopé d’une peine de 18 ans de prison ferme et avait été tenu de verser une amende de 8 millions de DA. Pour ce qui de ses biens, la même juridiction avait ordonné de les saisir.

Les peines prononcées à l’encontre des deux anciens ministres, Ahemed Ouyahiya et Abdelmalek Sellal ont aussi été réduites à 8 ans de prison ferme chacun, puisqu’en première instance ils avaient été condamnés à 12 de prison ferme.

Les frères du principal accusé, Ali Haddad, à savoir Rebbouh, Ammar, Mohamed, Sofiane et Meziane, ont quant à eux été acquittés. Ces quatre, ont été condamnés en première instance à une peine de 4 ans de prison ferme, avec une amende de 8 millions de DA chacun.

L’ancien ministre des Transports, Ammar Ghoul, a également écopé d’une peine de 7 ans de prison ferme, alors qu’en première instance il avait été condamné à 10 ans de prison ferme. La Cour d’Alger a toutefois décidé de maintenir la peine prononcée à l’encontre d’Abdelkader Kadi. Ce dernier a été condamné à trois ans de prison ferme.

Un an de prison ferme a été prononcé à l’encontre de plusieurs autres anciens ministres à l’image de Youcef Yousfi, Mahdjoub Bedda, Amara Benyounès, Boudjemaâ Talai et Abdelghani Zaâlane. Amara Benyounès devrait quitté l’établissement pénitentiaire d’El Harrach après avoir purgé sa peine.

Les ex walis d’El Biyath et Annaba ont été condamnés dans le cadre de cette affaire à un an de prison avec sursis.

• Assia.T