Le geste d’Attaf : un message fort à Rabat
Lors de sa rencontre avec l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a rappelé avec fermeté la position immuable de l’Algérie : le règlement de ce conflit ne peut se faire qu’à travers l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, tel que consacré par le droit international.
Ce message diplomatique envoie un signal clair à Rabat, qui persiste à promouvoir une solution unilatérale sous forme d’autonomie, tout en négligeant les aspirations du peuple concerné.
Un Maroc en déliquescence sociale malgré la mise en scène
Tandis que l’Algérie défend une approche de principe, le Maroc se trouve embourbé dans une crise sociale profonde. Le chômage dépasse 13 %, les jeunes diplômés et les femmes sont marginalisés, et les régions enclavées continuent de souffrir de pauvreté structurelle. Les dépenses massives destinées à améliorer l’image du royaume à l’extérieur contrastent avec l’abandon des besoins essentiels de la population en matière d’éducation, de santé et de logement.
Le contraste algérien : crédibilité contre façade
L’Algérie, en plaçant la légalité internationale et la justice sociale au cœur de sa politique, renforce sa crédibilité diplomatique. À l’inverse, le Maroc poursuit une stratégie de communication axée sur l’illusion de modernité, soutenue par des alliances conjoncturelles, notamment avec Israël, mais de plus en plus contestée sur le plan interne et régional.
Un modèle durable contre une stratégie à court terme
La rencontre d’Attaf avec De Mistura illustre un choix de société : d’un côté, un engagement pour des principes universels et une diplomatie de cohérence ; de l’autre, une gestion à court terme qui néglige la dignité et le bien-être des citoyens. Le contraste devient d’autant plus flagrant que le mécontentement social au Maroc atteint des niveaux inquiétants, tandis que l’Algérie consolide progressivement une gouvernance plus inclusive et une diplomatie alignée sur les valeurs de justice et de légitimité.
Conclusion
En réaffirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, l’Algérie démontre qu’elle demeure fidèle à une diplomatie de principes, fondée sur la légitimité internationale et la solidarité avec les peuples. À l’inverse, le Maroc apparaît prisonnier d’une logique d’apparence, où la quête de reconnaissance internationale prime sur les réformes réelles et la justice sociale