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Révision constitutionnelle : ce qu’a dit Tebboune lors de la réunion du Conseil des ministres

Révision constitutionnelle : ce qu’a dit Tebboune lors de la réunion du Conseil des ministres

Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce dimanche, une réunion périodique du Conseil des ministres consacrée à  l’examen et l’approbation du projet de révision constitutionnelle avant sa présentation devant le Parlement ».

Après approbation du projet de la révision constitutionnelle, le président de la République a rappelé : « les promesses électorales sont des engagements sincères que j’ai commencé à mettre en œuvre sur le terrain selon une vision stratégique claire, et un calendrier précis qui nous appelle tous à être réalistes et à nous abstenir de nous engager dans des parties et formalités, au détriment des questions essentielles liées aux fondations permanentes de l’État ».

« Le projet de révision constitutionnelle assure toutes les garanties pour la régularité des élections, aussi bien par la constitutionnalisation de l’Autorité indépendante de surveillance des élections, que par une codification stricte du financement politique, à l’effet de préserver la liberté de la volonté populaire, l’égalité des chances pour le vote et la candidature, pour que la voix de l’électeur soit respectée et la scène politique renforcée par une nouvelle génération d’élus », a-t-il assuré.

« Il est impératif de procéder, au préalable, à une révision constitutionnelle, car il est inconcevable de renouveler les instances élues avec des lois rejetées par le peuple », a jugé le président de la république, en ajoutant que « l’application du projet de la révision constitutionnelle – s’il est approuvé par le peuple – nécessite l’adoption d’un certain nombre de lois à la nouvelle étape dans la perspective d’une réforme globale de l’État et de ses institutions et de restaurer son prestige ».

Evoquant le mouvement populaire qui s’est déclenché un 22 février, le chef de l’Etat a assuré que « le projet s’inscrit en droite ligne avec les exigences de l’édification de l’Etat moderne et répond aux revendications du Hirak populaire authentique béni » .

« C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à ce que la constitution, dans sa nouvelle mouture, soit le plus largement consensuelle tout au long de son élaboration, et ce en permettant aux différentes franges de la société et aux faiseurs d’opinion publique d’en débattre durant plus de quatre mois, en dépit des entraves imposés par la crise sanitaire », a soutenu M.Tebboune.

En outre, il a estimé que « ce qui est rendu public à partir des procès anti-corruption, laquelle figure parmi les raisons de la décadence des pays, dénote le niveau de la déliquescence morale et la profondeur du mal fait aux institutions de la Nation et à ses richesses, mais aussi une crise de confiance de fond entre Gouvernants et gouvernés ».

De ce fait, ajoute le Président Tebboune, « le règlement de cette crise est une condition sine qua non de l’édification de l’Algérie nouvelle où personne ne sera protégé par son immunité, ni par son influence ».

« L’on ne sera protégé que par l’honnêteté dans la parole, le dévouement dans l’action, l’attachement permanant à la créativité et le déni de soi, pour que chaque citoyen, notamment les jeunes, perçoive le changement et sache que l’Etat est véritablement au service du citoyen. C’est ainsi qu’il pourra reprendre confiance en lui et en ses institutions, pour être un acteur influent dans la démocratie participative », a-t-il dit.

Assia.T