Saida Neghza salue les mesures économiques prises par le président Tebboune

Ahmed achour

La Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) s’est dit lundi « satisfaite » des mesures économiques décidées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors du Conseil de ministre tenu dimanche.

« La CGEA tient à marquer sa grande satisfaction et exprimer son soutien aux mesures économiques décidées par le président de la République, lors du Conseil des ministres tenu hier », lit-on dans un communiqué de cette organisation patronale.

« Nous saluons l’orientation stratégique ayant concerné la transition énergétique, notamment la préférence de l’énergie solaire pour les zones éloignées et les montagnes. Nous saluons, également, la mise en oeuvre de l’efficacité énergétique dans le bâtiment et les infrastructures, deux secteurs très énergivores », a indiqué la CGEA.

Le secteur de la pêche et de la construction navale a lui aussi bénéficié de l’attention du gouvernement, chose qui sera « d’un grand apport pour notre économie et améliorera la qualité de la nourriture de notre population », commente l’organisation patronale.

« La décision de mettre sous la tutelle du ministère délégué à la Micro-entreprise, de l’ANADE (ex- ANSEJ), de l’ANGEM et de la CNAC, est judicieuse, pour un traitement unifié et une évaluation plus pertinente des projets lancés, surtout en faveur des jeunes et des femmes », ajoute le même communiqué.

Selon la CGEA, la décision de réserver un traitement économique aux jeunes bénéficiaires du financement de l’ANSEJ « est plus que salutaire ».

« Nos jeunes seront certainement plus sereins et se préoccuperont davantage de leurs projets au lieu d’être hantés par la menace de poursuites judiciaires », estime la CGEA.

« Nous disposons d’une fédération de jeunes et nous travaillerons volontiers avec le ministre délégué à la Micro-entreprise et les directeur généraux des agences concernées (ANADE, ANGEM et CNAC) », affirme-t-elle.

Par ailleurs, la CGEA a organisé lundi à Alger une rencontre relative au lancement du programme « Solifem » (Dialogue social pour la formalisation et l’employabilité) en coordination avec le Bureau de l’Organisation internationale du Travail (OIT) à Alger.

« Il s’agit d’un projet s’étalant sur trois ans (2021-2024), soutenu par l’UE », précise le communiqué.

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