الاثنين 21 جويلية 2025

Youcef Aouchiche, premier Secrétaire national du FFS : « L’unité nationale est une ligne rouge à ne pas franchir »

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Youcef Aouchiche, premier Secrétaire national du FFS : « L’unité nationale est une ligne rouge à ne pas franchir »

Dans un discours politiquement chargé et résolument patriotique, Youcef Aouchiche, premier Secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), a réaffirmé l’engagement indéfectible de son parti en faveur de l’unité nationale et du tissu indivisible de l’identité algérienne. S’exprimant lors d’une conférence de réflexion politique organisée samedi à Bechloul, dans la wilaya de Bouira, M. Aouchiche a prononcé un discours empreint d’urgence et de clarté idéologique, mettant en garde contre la résurgence de discours clivants qui, selon lui, constituent une menace directe pour la cohésion sociale et l’intégrité souveraine de l’Algérie.

« L’unité nationale n’est pas négociable ; c’est une ligne rouge », a-t-il déclaré avec force, soulignant que ce principe est au cœur de la vision sociétale du FFS. Aouchiche a ancré son intervention dans ce qu’il a qualifié d’« esprit d’indépendance », invoquant les valeurs patriotiques et démocratiques fondamentales qui ont historiquement défini la trajectoire politique de l’Algérie.

Dans une critique implicite de diverses factions politiques et idéologiques, le leader du FFS a dénoncé ce qu’il a décrit comme des tentatives de « ressusciter les démons des polarisations idéologiques destructrices » par le biais d’une rhétorique incendiaire et de stratégies secrètes visant à semer la discorde entre les Algériens. « Tomber dans ce piège », a-t-il averti, « c’est se rendre complice d’un programme qui vise à affaiblir l’État, à éroder le lien social et à disloquer la cohésion nationale. »

Rejetant toute conception binaire de l’identité algérienne, Aouchiche s’est fermement opposé à l’instrumentalisation des différences culturelles et idéologiques. « L’islam, l’amazighité, l’arabité et la modernité ne s’excluent pas mutuellement », a-t-il affirmé. « Ils se complètent et constituent le fondement même de notre personnalité algérienne. » Son discours a notamment rejeté les discours dichotomiques opposant l’islamisme à la laïcité, la culture amazighe au patrimoine arabe, ou la modernité à la tradition – des discours qu’il a accusé certains acteurs d’exploiter à des fins politiques.

Le chef du FFS a évoqué le sombre héritage des années 1990, une période marquée par de violents affrontements idéologiques et un traumatisme national, mettant en garde contre toute régression vers de telles divisions dangereuses. « Il est impensable de permettre la répétition de ces polarisations dangereuses », a-t-il déclaré, mettant en garde contre les graves conséquences pour la société algérienne si l’histoire se répétait.

Il a appelé les Algériens à incarner le patriotisme par la lucidité, le civisme et une vigilance sans faille. « Le véritable clivage », a-t-il déclaré, « se situe entre les forces patriotiques attachées à l’unité, à la souveraineté, à la liberté et à la démocratie, et celles alignées sur l’inertie ou la déloyauté nationale. »

Dans un appel final visant à transcender les divisions, Aouchiche a proposé l’adoption d’un pacte national ancré dans des valeurs communes, la diversité culturelle et une vision politique inclusive. Ce pacte, a-t-il suggéré, ouvrirait la voie à de profondes réformes politiques et institutionnelles et servirait de rempart contre toute tentative de fracturer l’unité fondamentale de la nation.

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