Il est très certain que l’ appareil diplomatique français est devenue infertile, affligé d’inefficacité chronique, puisqu’elle a dépassé les protocoles et décrets traditionnels bien connus et les a remplacés par le bruit des journaux, pour régler des comptes avec l’Algérie, qui est resté une épine dans la gorge depuis le Hirak du 22 février qui a établi des principes nouveaux à des relations différentes avec le colon d’hier.
La France agit toujours sur la base de données dépassées, elle pense que la maison est sans propriétaire, alors son ambassadeur François Goyette vient et pousse la porte pour y pénétrer sans autorisation, et lorsque le porte-parole du gouvernement et le ministre de Communication Ammar Belhimer lui tient tête, s’interroge et s’enquiert de la signification de cette ruée sauvage, sa révolution éclate, et la nostalgie à son passé colonial vient à elle de toutes parts, mais elle se rend compte à la fin que ce différent temps a changé par rapport au passé, alors elle ferme ses langues aboyantes.
Ce que le ministre Belhimer a fait, c’est en plus qu’il représente le droit internationalement garanti d’agir avec une souveraineté absolue, avec tout ce qu’un diplomate étranger entreprend, qui ne lie pas ses limites et agit à sa guise sans égard aux normes diplomatiques, c’est l’œil de raison et du devoir de tout responsable sincère et jaloux de son pays, il est donc inconcevable que cet ambassadeur fasse ce qu’il veut quand bon lui semble, comme si l’Algérie était encore française, comme beaucoup de Français l’imaginent.
La France, tout en répondant par le biais de ses média à la place de son ministère des Affaires étrangères, aux propos d’Ammar Belhimer, qui l’a obligé à garder ses limites, a profité de l’occasion pour régler d’autres comptes ailleurs qu’en Algérie, où elle s’est réfugiée au Maroc, son allié, qui bénéficie d’un fort soutien de son président, Emmanuel Macron, concernant les violations commises par le makhzene au Sahara Occidental, ce soutien contredit complètement les slogans soulevés par la France officielle.
La nouvelle sortie du ministère français des Affaires étrangères tout en dissimulant l’acte de son ambassadeur et en lui trouvant des excuses pires que son péché alors qu’il tentait de s’ingérer dans les affaires de l’État algérien, est une preuve suffisante de l’ampleur de la confusion qui l’a submergé. après avoir été choquée par le ministre de la Communication Belhimer avec une mentalité algérienne complètement différente de ce qu’elle connaissait auparavant, une mentalité stricte met des lettres sur les points et corrige de nombreuses idées fausses enracinées dans la mentalité française déformée, qui pense que l’Algérie est toujours un département Français, et tout diplomate français a le droit de se mettre à pied et de s’y amuser, comme ce fut le cas à l’époque de la Issaba.