Belhimer: “Les relations algéro-égyptiennes sont historiques…”

dzairtube

 

Dans un entretien accordé, il y a peu, au chef du bureau d’Alger de l’agence égyptienne de presse, MENA, le ministre de la Communication, Amar Belhimer, a usé d’un langage diplomatique – dans le sens, de prudent – pour parler des relations entre l’Algérie et l’Egypte. Il s’est, en effet, contenté de les qualifier “d’historiques (ayant) une profondeur arabe” avérée, qui connaissent “à chaque étape historique” une évolution “en rapport avec leurs poids respectifs sur les scènes arabe et africaine”. Sauf que sa réelle appréciation de ces relations n’a pas manqué de transparaître dans le regret qu’il a exprimé à son interlocuteur de ne pas “les voir recevoir le traitement qu’elles méritent dans les médias”. Mais également dans sa conviction que, malgré cela, “les peuples demeurent pleinement conscients de la profondeur des relations existant entre l’Algérie et l’Egypte”. Revenant à l’histoire récente pour appuyer ses propos, le ministre de la Communication a déclaré, dans un premier temps, que “l’Egypte a été parmi les premiers pays à avoir soutenu, et dans tous les domaines, la Révolution algérienne” notamment, à travers sa presse révolutionnaire: “C’est à partir du Caire, a-t-il rappelé, qu’émettait “La Voix de l’Algérie libre et combattante”, la radio de la Révolution qui transmettait au monde les nouvelles sur la lutte du peuple algérien”. Et, rappelé, dans un second, que si l’hymne national (Kassaman) a été écrit par le grand poète de la Révolution algérienne, Moufdi Zakaria, il a été, en revanche, mis en musique par le non moins grand compositeur égyptien, Mohamed Fouzi”. Comme pour dire que les difficultés du moment ne peuvent aucunement compromettre l’avenir des relations entre les peuples de la région arabe, notamment entre les peuples algérien et égyptien, Amar Belhimer a confié au chef du bureau d’Alger de l’agence de presse égyptienne, MENA, que “l’Algérie parie sur un prochain recouvrement par les peuples arabes de leur dignité; un recouvrement qui leur permettra de trouver dans leur pays ce qui a poussé des millions de citoyens arabes à se sacrifier pour libérer la nation arabe du colonialisme usurpateur”.

Mourad Bendris 

 

 

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