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Belhimer: les tentatives de piratage affectent actuellement les sites Web qui défendent les intérêts de l’Algérie

Belhimer: les tentatives de piratage affectent actuellement les sites Web qui défendent les intérêts de l’Algérie

Dans une longue interview qu’il a eu avec les deux sites Internet «El Hadath-dz» et «Nouvelle Algérie dz», Le professeur Ammar Belhimer, ministre de la Communication, le porte-parole officiel du gouvernement a abordé de nombreuses questions liées au secteur de la communication et a évoqué les efforts déployés par son département ministériel dans le but de promouvoir la fonction de communication en vertu de la volonté politique.

Belhimer, a révélé que 45 sites d’information sont légalement licenciés dans le cadre de l’hébergement (dz.). « On s’attend à ce que le nombre de sites sécurisés en Algérie atteigne 100 sites dans le mois à venir », souligne t-il.

Le ministre a expliqué, que le but de l’hébergement est que toutes les ressources nécessaires pour héberger un site en Algérie, qui doivent être enregistrés dans le domaine (.dz), et qu’il portent obligatoirement le même suffixe, ce qui signifie que l’obtention du domaine se fait en Algérie via le Centre de Recherche en Médias Scientifiques et Techniques.

Le ministre de la Communication a également évoqué les difficultés du processus d’hébergement en déclarant: «Il est evident que la jeune expérience des sites réglementés, qui ne dépasse pas quatre mois, soit entravée par certains problèmes, mais soyez assurés que les parties concernées n’épargnent aucun effort, non plus selon sa compétence, pour répondre aux préoccupations soulevées.

L’intervenant a mentionné que de nombreux sites Web sont actuellement exposés à des tentatives de piratage, notamment lors du processus de transfert de contenu et d’hébergement en Algérie, notant que l’organisme de radiodiffusion et de télévision a œuvré pour repousser toutes ces attaques contre des sites Web connus pour défendre les intérêts de l’Algérie.

En réponse à une autre question sur la réglementation de la l’hébergement du secteur audiovisuel, Belhimer a expliqué que le ministère de la Communication supervise actuellement l’achèvement des étapes de publication de la décision qu’il a préparée à cet égard concernant l’ouverture de l’annonce de candidature pour l’octroi de licences pour la création de services objectifs de radiodiffusion télévisuelle.

L’amendement à la Loi fondamentale de l’Organisation générale de la radiodiffusion et de la télévision en Algérie lui permettrait de conclure tout contrat commercial en échange de la fourniture d’un service de radiodiffusion directe par satellite pour les services audiovisuels, par tous les moyens techniques appropriés, ainsi que la location des capacités satellitaires appropriées via des satellites nationaux et étrangers, poursuit le ministre.

Belhimer s’est également arrêté, en général, à la réalité de la presse en Algérie, pour mentionner que «ce secteur, qui est le miroir de l’action politique, qui a été affecté, comme d’autres secteurs, par les pratiques négatives qui ont caractérisé pendant des années la scène politique dans notre pays, « et c’est la situation que l’État s’efforce de surmonter aujourd’hui et de faire passer le secteur à un niveau qui convienne aux sacrifices de générations entières et aux aspirations des autres générations à venir », a t-il souligné.

En revanche, le porte-parole officiel du gouvernement a affirmé que, dans le cadre du renforcement de sa présence en Afrique et au Maghreb, l’Algérie a élaboré des projets visant à améliorer son image et à valoriser sa présence à la hauteur de sa taille géographique, de son passé ancien et de sa présence, ainsi que sa politique ambitieuse et prospective basée sur le respect des relations de fraternité et d’amitié sans compromettre les intérêts.

Belhimer a souligné que ce projet consiste au lancement d’une chaîne internationale en plus de l’établissement de télévision algérien va ouvrir des bureaux dans les capitales du monde, où le lancement se fera – selon lui – depuis Paris pour des raisons historiques et en vertu de la présence significative et qualitative de la communauté algérienne en France.

Ahmed Achour