Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a déclaré que son secteur travaille à se mobiliser pour faire des législation prévue le 12 juin une « étape » pour la résurrection de la nouvelle Algérie.
Belhimer a révélé dans un entretien avec le site Internet «Algérie 54» «l’ouverture de deux ateliers avant les échéances, qui sont le soutien de l’Autorité nationale indépendante pour les élections d’une part, et l’intensification du contenu national produit dans le cyberespace ( press électronique) et sa diversification d’autre part. »
De son côté, l’autorité de contrôle audiovisuel assumera la mission qui lui est assignée par la loi sur l’activité audiovisuelle de veiller au respect de l’expression plurielle des courants de pensée et d’opinion dans les programmes et services de radiodiffusion sonore et télévisuelle, notamment en ce qui concerne les programmes politiques et le publics , ajoute le ministre.
L’intervenant a souligné que l’autorité électorale, «en tant que principal superviseur, est chargée de préparer élections, de les organiser, de les gérer et de les superviser, ce qui implique une communication claire à tous les stades, qu’elle supportera en toute souveraineté, loin de toute ingérence. , qu’elle soit exécutive ou autre».
Dans un autre contexte, le ministre évoque que «70% des Algériens lisent la presse électronique, et le plus important est la lisibilité de notre contenu national qui est principalement lié aux réseaux, puisque la transmission numérique prend un caractère existentiel de la Nation-l’Etat », considérant que« la sécurisation des plateformes et sites Internet est un pari majeur, citant un examen récent des sites Internet des entreprises qui a été réalisé par l’Observatoire du rassemblement Algérien des Activistes du Numérique.
En réponse à une question sur la possibilité de poursuivre la presse nationale associée à la publicité institutionnelle, il a affirmé que l’entreprise nationale de la communication, de l’édition et de la publicité s’est engagée dans «l’assainissement du secteur en établissant de nouvelles règles de jeu pour la distribution de publicités, ce qui représente 60 pour cent du marché national. »
Dans le même ordre d’idées, le ministre de la Communication a mis en garde contre le financement étranger de la presse nationale, quelles qu’en soient la nature et la source.