Récemment, les huiles moteur produites localement ont connu un développement remarquable en termes de qualité et de normes de fabrication. Elles sont devenues compétitives par rapport à leurs homologues étrangères, et les surpassent même en termes de qualité, de prix et de pourcentage de ventes.
Dzair Tube a suivi les déclarations des vendeurs de ces huiles et des citoyens qui les utilisent, qui ont parlé avec beaucoup d’optimisme du produit national.
Le propriétaire d’un magasin d’huile a déclaré qu’il y avait récemment une forte demande parmi les citoyens pour les produits locaux d’huiles moteur, disponibles sous de nombreuses marques, telles que « Total », « Naftal », « Petro Baraka », « Lexoil, » entre autres, suite à la hausse des prix des huiles importées, d’une manière qui ne correspond pas au pouvoir d’achat des citoyens.
Dans ce contexte, ce commerçant a cité le prix de l’huile « Petro Baraka » fabriquée localement, qui ne dépasse pas les 4.500 dinars algériens, alors que le prix de l’huile importée est bien plus élevé, sans négliger les facteurs qualité et normes, car le produit national est désormais fabriqué selon les normes et la qualité internationales et est approuvé par de grandes entreprises telles que Mercedes, Renault, Peugeot, Volkswagen et d’autres.
Il a réitéré – en sa qualité de vendeur d’huile – que le marché local des huiles est devenu témoin d’une forte demande de la part des citoyens, ces derniers ayant confiance dans le produit de leur pays, avant de faire une simple comparaison entre le prix du « Lexoil » fabriqué localement » le pétrole, dont le prix ne dépasse pas 4 500 dinars, à la fois le prix du pétrole Castrol fabriqué à l’étranger atteint 17 000 dinars algériens.
En réponse à notre question de savoir s’il utilise des huiles locales pour ses voitures, notre interlocuteur a répondu que ces derniers temps, lui et ses amis utilisent des huiles fabriquées en Algérie, et qu’il a reçu une grande approbation de ceux qui les ont utilisées, en raison de leurs prix et leur qualité de fabrication, en plus du fait qu’ils ont été approuvés par des marques internationales.
Le même intervenant a souligné que l’État algérien est soucieux de contrôler les produits fabriqués localement et que, contrairement aux années passées, l’ouverture d’une usine d’huiles nécessite le respect de nombreuses normes, notamment une main d’œuvre qualifiée, et l’obtention de l’autorisation de commercialisation du produit à l’échelle mondiale.
Le revendeur des hiles de moteur à évoquer dans sa déclaration à Dzair Tube les prix des huiles fabriquées localement par rapport aux huiles étrangères : par exemple, le prix des huiles « Castrol » de la catégorie « 5-30 » dépasse les 20 mille dinars algériens, tandis que le prix l’huile locale «Petro Baraka» ne dépasse pas 6 000 dinars algériens, outre que cette derniere est meilleure en termes de qualité.
Dzair Tube a également eu un entretien avec un autre revendeur d’huiles de moteur dans les magasins Bab Ezzouar, à Alger, qui a confirmé que le produit local, avec ses différentes marques, s’est grandement amélioré en termes de qualité par rapport au produit étranger, et est également en grand développement, indiquant qu’il est certifié par les plus grandes entreprises dans le monde, en plus de leurs prix qui sont en adéquation avec le pouvoir d’achat du consommateur algérien, contrairement aux prix étrangers.
Un client a déclaré qu’il utilise des huiles locales, pour la simple raison que les prix des huiles importées sont devenus très élevés, notant que le produit «Made in Algeria» est devenu compétitif par rapport à ses homologues en termes de qualité.
