67ème session de formation du Club de Presse Ooredoo

Ahmed achour

Après une interruption de plus de deux années due à la crise sanitaire, Ooredoo reprend les activités de son Club de Presse et ses formations au profit des journalistes et des professionnels des médias, en organisant ce mercredi 23 février 2022, la 67ème session dans les locaux de son Ecole des Ventes sise à Hydra à Alger.

Organisée en collaboration avec le Ministère de la Numérisation et des Statistiques, cette session de formation sous le thème : « La transformation numérique en Algérie » a été dispensée par M. Hacene Derrar, Directeur général de la Numérisation au sein du Ministère de la Numérisation et des Statistiques.
A l’ouverture de cette 67ème session de formation, M. Ramdane Djezairi, Directeur des Affaires Corporatives à Ooredoo, a présenté une rétrospective des activités du Club de Presse de Ooredoo, qui a été créé en 2006, tout en rappelant les thématiques diversifiées traitées durant les 66 sessions de formations assurées jusque-là, dont une huitaine au profit des journalistes correspondants dans les régions. Il a également annoncé le lancement imminent de la 15ème édition du concours journalistique « Média Star ».
Dans la première partie de la formation, M. Derrar a donné un aperçu global sur la transformation numérique dans le monde et qui correspond à la 4ème révolution industrielle ou Industrie 4.0 amorcée au début des années 2000.

Etayant ses propos par les statistiques du mois de janvier 2022, le formateur a indiqué que le nombre d’utilisateurs uniques de téléphones portables a atteint 5,31 milliards, celui des utilisateurs d’Internet 4,95 milliards et le nombre d’utilisateurs actifs sur les médias sociaux a franchi la barre de 4,62 milliards. Des chiffres qui demontrent la croissance, d’année en année, du nombre des usagers des technologiques numériques dans le monde, avec +4% (+192 millions) pour l’Internet, +1,8% (+95 millions) pour le téléphone portable et +10,1% (+424 millions) pour les réseaux sociaux.
Cet intérêt grandissant pour l’Internet et le numérique a donné naissance à des majors qui réalisent des chiffres d’affaires annuels de plusieurs milliards de dollars notamment les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) et les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, et Uber).
Dans la deuxième partie, le formateur abordera l’histoire des TIC et de transformation numérique en Algérie, qui a commencé au lendemain de l’indépendance, avec le création de Commissariat National à l’Informatique (CNI), puis la création, dans les années 1980, de l’Entreprise Nationale des Systèmes Informatiques (ENSI) restructurée en 1990 en société autonome de prestations de services et d’ingénierie en informatique, chargée d’accompagner l’informatisation les institutions publiques. Les années 2000 ont été marquées par la création de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT devenue aujourd’hui ARPCE), le lancement de grands projets structurants notamment e-Algérie 2013 qui préconise un plan d’action cohérent et vigoureux, visant à renforcer les performances de l’économie nationale, des entreprises et de l’administration.
Une administration renforcée en 2016, par la création d’un poste de Ministre Délégué chargé de l’Economie Numérique et de la Modernisation des Systèmes Financiers puis en 2017 avec la restructuration du MPTIC en Ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique et enfin en 2020 la création du Ministère de la Numérisation et des Statistiques.
Evoquant les chiffres clefs de la numérisation en Algérie, M. Derrar a indiqué que l’Algérie compte 46,5 millions d’utilisateurs de téléphones portables (soit 103,5% de la population), 27,8 millions d’utilisateurs d’Internet (60,8% de la population) et 26,6 millions d’utilisateurs de réseau sociaux (soit 59,1%).
Afin d’accompagner cette transformation, le Ministère de la Numérisation et des Statistiques a mis en place une feuille de route qui, dans son volet numérisation, vise en priorité comme objectif majeur, la transformation numérique de l’administration publique et du secteur économique et l’accélération de la transition numérique du pays.
Selon M. Derrar, pour la concrétisation des objectifs de la stratégie nationale du numérique, ledit département ministériel a identifié quatre axes prioritaires à savoir :
1. La poursuite des actions permettant d’asseoir un environnement pour soutenir la transformation numérique sur les plans : réglementaire, organisationnel, financier et technologique.
2. Le développement de l’e-Gouvernance et l’accélération de la numérisation de l’administration pour une meilleure gouvernance publique ;
3. La mise en place d’un écosystème favorable au développement de l’économie numérique ;

4. Encourager une citoyenneté numérique favorable à l’émergence d’une culture numérique garante d’une action publique et d’une conduite citoyenne civique et solidaire.
Dans sa 3ème partie, le formateur a abordé l’impact du numérique sur le métier du journalisme qui a connu des changements multidimensionnels qui relèvent à la fois de facteurs d’ordre structurel mais aussi conjoncturel.

« Le numérique a bouleversé à la fois la manière de s’informer et le financement de l’information. Facebook, Google sont devenus les premières sources de recherche d’information et de trafic vers les sites d’actualités. Les réseaux sociaux, Twitter en particulier, sont devenus des outils incontournables et intarissables d’informations et de scoops pour les journalistes » soutient M. Derrar pour qui « les réseaux sociaux permettent aux journalistes et aux rédactions d’évaluer immédiatement l’impact d’une actualité. Ils deviennent des signaux d’alertes permettant d’évaluer ce qui intéresse ou non l’opinion publique. »
Aussi, le journalisme 2.0. a permis l’émergence de nouveaux métiers et de nouvelles opportunités : manager d’e-communauté, producteur de contenus multimédias, data journaliste, blogueur, rédacteur web, etc.
Selon M. Derrar « les changements numériques et les évolutions technologiques, n’appellent pas à la disparition du journalisme, au contraire, on n’a jamais eu autant besoin d’être accompagnés intelligemment dans la compréhension d’un monde en mutation accélérée. »
« Le tri, la vérification, la hiérarchisation, la mise en perspective et l’analyse sont des savoir-faire précieux dans un environnement où les lecteurs ont plus que jamais besoin de filtrer et de digérer la masse informations qui parvient jusqu’à eux pour éviter les « fake news » et préserver la crédibilité des médias » insiste le formateur.
A l’issue de la formation, un riche débat a été engagé entre les journalistes et le formateur autour de la thématique de la session.

  1. Encourager une citoyenneté numérique favorable à l’émergence d’une culture numérique garante d’une action publique et d’une conduite citoyenne civique et solidaire.

Dans sa 3ème partie, le formateur a abordé l’impact du numérique sur le métier du journalisme qui a connu des changements multidimensionnels qui relèvent à la fois de facteurs d’ordre structurel mais aussi conjoncturel.

« Le numérique a bouleversé à la fois la manière de s’informer et le financement de l’information. Facebook, Google sont devenus les premières sources de recherche d’information et de trafic vers les sites d’actualités. Les réseaux sociaux, Twitter en particulier, sont devenus des outils incontournables et intarissables d’informations et de scoops pour les journalistes » soutient M. Derrar pour qui « les réseaux sociaux permettent aux journalistes et aux rédactions d’évaluer immédiatement l’impact d’une actualité. Ils deviennent des signaux d’alertes permettant d’évaluer ce qui intéresse ou non l’opinion publique. »

Aussi, le journalisme 2.0. a permis l’émergence de nouveaux métiers et de nouvelles opportunités : manager d’e-communauté, producteur de contenus multimédias, data journaliste, blogueur, rédacteur web, etc.

Selon M. Derrar « les changements numériques et les évolutions technologiques, n’appellent pas à la disparition du journalisme, au contraire, on n’a jamais eu autant besoin d’être accompagnés intelligemment dans la compréhension d’un monde en mutation accélérée. »

« Le tri, la vérification, la hiérarchisation, la mise en perspective et l’analyse sont des savoir-faire précieux dans un environnement où les lecteurs ont plus que jamais besoin de filtrer et de digérer la masse informations qui parvient jusqu’à eux pour éviter les « fake news » et préserver la crédibilité des médias » insiste le formateur.

A l’issue de la formation, un riche débat a été engagé entre les journalistes et le formateur autour de la thématique de la session.

Biographie du formateur : Hacene Derrar, Directeur général de la Numérisation au sein du Ministère de la Numérisation et des Statistiques

Directeur général de la Numérisation au Ministère de la Numérisation et des Statistiques. Titulaire d’un doctorat en intelligence artificielle et bases de données avancées, de l’USTHB en co-tutelle avec l’université Lumière Lyon 2 (France). Il est également diplômé d’un MBA en Management et Stratégie des entreprises de l’université Wersford-Génève (Suisse). Ses compétences sont orientées plus particulièrement dans les stratégies de transformation numérique et dans les systèmes d’aide à la décision.

Biographie du formateur : Hacene Derrar, Directeur général de la Numérisation au sein du Ministère de la Numérisation et des Statistiques

Directeur général de la Numérisation au Ministère de la Numérisation et des Statistiques. Titulaire d’un doctorat en intelligence artificielle et bases de données avancées, de l’USTHB en co-tutelle avec l’université Lumière Lyon 2 (France). Il est également diplômé d’un MBA en Management et Stratégie des entreprises de l’université Wersford-Génève (Suisse). Ses compétences sont orientées plus particulièrement dans les stratégies de transformation numérique et dans les systèmes d’aide à la décision.

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